Il voulut s’occuper de la reconstruction de Babylone afin de l’utiliser comme capitale. Il disait à ce sujet «je leur ai ôté le joug du déshonneur, j’ai relevé leurs demeures et déblayé leurs ruines».
Il détruisit Babylone au cour de sa sixième année de son règne et quand il entra à Babylone, il eut un accueil chaleureux car il venait de libérer les Israélites des Babyloniens.
Il se présenta comme un conquérant. La paix régna sur la ville. Il avait déclaré aux babyloniens «mes troupes nombreuses ont patrouillé en paix dans Babylone ; je n’ai laissé à personne la possibilité de terroriser votre pays».
Il eut le tact de laisser à leur poste la plupart des fonctionnaires du gouvernement pour prouver une fois de plus la faculté remarquable qu’il avait de faire confiance à ses ennemis et ainsi gagner leur fidélité.
Il restitua aux israélites les trésors d’or et d’argent pillés dans leur temple et renvoya chez elle une communauté forte d’environ 40.000 personnes. Ce geste était parfaitement dans la ligne de sa politique de justice et de liberté religieuse à l’égard de ses sujets ; ce qui lui acquit la gratitude du peuple Cananéen.
Il n’atteignit jamais ce pays, car la conquête de la Babylonie, la superficie, la population, la richesse et la puissance de l’empire Perses s’était accrues dans des proportions gigantesques, il du donc consacrer son temps à adapter l’appareil gouvernemental pour prendre en main les immenses territoires passés sous sa domination.
Lorsqu’il lui arrivait enfin de méditer sur les plans d’une campagne Égyptienne une mauvaise nouvelle lui arriva : des nomades menaçaient ses provinces frontalières.
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