Il monte sur le trône grâce à une conspiration des nobles. Plein de gratitude, il éleva au rang privilégié les «six pairs» qui l’avaient aidé à assassiner son rival du nom de Gaumata, et ses nobles formèrent avec la lignée royale les sept familles les plus éminentes de la maison Perse dont il y choisira son épouse et en fera sa cour.
Les Perses sont presque les maîtres du monde connu ; car ils n’avaient pas encore la Grèce. Le roi Perse Darius Ier dans son immense empire, qui s’étendait de l’Égypte jusqu’aux frontières de l’Inde, décida d’étendre encore plus son empire. Son ambition marqua pour la Perse le commencement de la fin. Elle le conduisit pour son malheur à affronter la Grèce.
Pour la première fois, les Grecs durent obéir à un nouveau souverain vivant quelque part au Moyen-Orient. La surveillance des gouverneurs de ses provinces se faisait par les «Satrapes» qui étaient les oreilles et les yeux du roi.
Un empire vaste et complexe
Ou les oreilles du roi
Empire Perse sous règne de Darius Ier
L’empire Achéménide commence ; il rassemble en une seule entité (abstraite, trouble) politique toutes les nations disparates du Proche-Orient sur 4000 kilomètres et il est à son apogée lorsque Darius Ier monte sur le trône.
Des hommes dotés d’une richesse et d’un pouvoir démesuré faisaient l’objet de bienveillance et c’est Darius Ier qui imagina donc un moyen très efficace pour contrôler les activités de ses hommes.
Dans chaque sapatrie (division administrative) un trésorier et un secrétaire étaient désignés. Le trésorier veillait à l’enregistrement comptable des recettes et toute la correspondance se faisait entre le satrape (protecteur du pouvoir, du royaume) et le secrétaire. Puis le satrape recevait la visite de fonctionnaires itinérants appelés «les oreilles du roi».
Ces personnages étaient puissants, ils venaient accompagnés à l’improviste d’un détachement de troupes Perses. Ils se plongeaient dans les comptes et ils interrogeaient les populations locales
Les fiefs de Darius Ier
Par exemple.
· Terre d’arc.
Cela correspond à 400 m2 et cela devait permette de payer les services d’un archer.
· Terre de cheval.
C’est une parcelle plus importante qui devait permettre de rémunérer un cavalier.
· Terre de char.
Encore plus importante et cela devait permettre aux dépenses d’entretien d’un chariot de guerre, d’un conducteur et de deux chevaux.
La monnaie Perse
Le Darique
Les Perses n’ont pas inventé la monnaie ; en fait, l’idée est portée au crédit du roi de Lydie du nom de Crésus. Mais ils ont le ‘mérite’ de répandre l’usage de la monnaie en Asie. C’est Darius Ier qui eut l’idée de comprendre que l’invention de Crésus serait profitable à son empire. L’étalon monétaire était la Darique ; allusion au roi que le mot ‘ dari’ signifie en vieux Perses ‘or’.
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