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19 février 2016

Doriens, Ioniens, Eoliens Les Lacédoniens Ou l’état Spartiate -1000

Lorsque les Grecs entrèrent en Grèce ; ils n’était pas encore des ‘ Grecs’ ils ne constituèrent pas encore un seul et même peuple.
Ils parlaient un dialecte différent, obéissant à des chefs. Chacune de ces peuplades appartenaient à une tribu ; les plus connues étaient les tribus Doriennes, Ioniennes et Eoliennes.

La première tribu ; celle des Doriens descendit jusqu’à l’extrême pointe sud de la Grèce qu’ils nommèrent Péloponnèse, ils formèrent une ville qu’ils nommèrent Sparte.

Quand à leur tour, les Ioniens arrivèrent, ils ne purent trouver suffisamment de place pour tous, alors ils s’installèrent non loin de la mer, ils plantèrent des vignes, des  céréales, des oliviers, ainsi ils fondèrent une ville qu’ils nommèrent Athéna ; ville dédiée à la déesse Athéna.

Peu à peu, ils occupèrent aussi les petites îles voisines qui depuis se nomment encore de nos jours ‘ les îles Ioniennes’.
Puis ils allèrent encore plus loin ; de l’autre côté de la Méditerranée, ils y fondèrent aussi des cités.
Des Phéniciens entendirent parler de ces petites cités alors, ils firent voile vers elles pour y faire du commerce. Les grecs empruntèrent aux Phéniciens leur manière  admirable de tracer les lettres.
Les Lacédoniens sera le nom donné dans l’antiquité aux Spartiates.

L’éducation spartiate
 Les Doriens avaient réussi à réduire en esclavage les habitants du sud de la Grèce ; ils les 
envoyèrent travailler dans les champs (les Hilotes). Or au bout d’un moment, les esclaves se firent plus nombreux que les maîtres. Les spartiates devaient faire preuve de beaucoup de vigilance si ils ne voulaient pas être chassés par eux.
Ils n’avaient plus qu’une seule préoccupation ; celle d’être des guerriers forts et entraînés pour mâter tout soulèvement d’esclaves, ou de se protéger des peuplades voisines.

Sparte
Savoir mourir, savoir vivre

Un nouveau-né de faible constitution ne pouvant devenir robuste plus tard pour être un guerrier été aussitôt tué.
En revanche celui qui était né fort devait devenir encore plus fort et dès son plus jeune âge,
l’enfant était contraint à toutes sortes d’exercices physiques. Apprendre à endurer la douleur, la faim, le froid, recevoir une mauvaise nourriture, pas la moindre distraction, parfois on le battait sans raison pour lui apprendre à ne pas crier sous l’effet de la douleur. C’était l’éducation la plus dure du monde.

Au Thermopyles, aucun Spartiate ne recula, ne s’enfuit, ils préféreront mourir   conformément à leur loi.
Savoir mourir ainsi n’est pas chose facile, savoir vivre était difficile aussi ; ce fut la  préoccupation majeur de Sparte.
Ils ne cherchèrent pas une vie forcement agréable, mais surtout que leur vie ait un sens ; car donner un sens à la vie signifiait quelque chose de soi après la mort dont les gens pourraient ensuite profiter.

Ils portent la courte tunique vermeille imposée par Lycurgue aux guerriers de Sparte pour que l’on n’y distingue pas le sang des blessures. A Sparte on préfère la mort à une vie déshonorée et ignominieuse.

Le service militaire Sparte

 C’est la fortune qui détermine de leur affectation. Les plus riches sont dans la   cavalerie, les classes moyennes  forment essentiellement le corps des hoplites.
Dès l’âge de 15 ans, ils s’initient à la manœuvre en groupe, vivent en garnison, ils reçoivent leur lance et leur bouclier, le reste de l ’équipement est à leur charge.
 Les citoyens de 18 à 60 ans sont astreints au service militaire, de 18 à 20 ans, c’est  l’apprentissage militaire; ils prêtent le serment solennel.

 Dans un souci prioritaire de sa pérennité, ils évitent d’exposer les hommes les plus  jeunes. Contrairement aux autres états, à Sparte on ne fait ordinairement combattre que ceux qui ont assuré leur descendance mâle.

 Les trois cents qui mourront plus tard aux Thermopyles avaient entre trente et quarante ans.
Cette catégorie d’âge est la plus éprouvée dans tous les conflits, alors que les plus jeunes sont épargnés. Sparte la guerrière ne fait pas mourir ses fils de vingt ans.

L’équipement des hoplites 

Ils portent une cuirasse en métal ou en cuir renforcée par une plaque métallique qui peut résister au sabre et au poignard ; protégé par un casque, d’un bouclier rond tandis que les jambières disparaissent ainsi que le couvre-joues et l’armature nasale.

La lance est le symbole militaire des grecs. Une lance de 2,25 mètres avec une petite pointe métallique, une épée de 45 centimètres à double tranchant, une hampe en bois garnie de cuir où la main l’empoigne.

Cette équipement était aussi en quelque sorte le fardeau des hoplites, les armes et les armures avec leur poids ne permettaient pas un déplacement rapide ni une exécution rapide. Il fallait frapper vite et fort pour profiter du lever du bouclier de l’adversaire pour ensuite frapper horizontalement avec la pointe.
Il fallait aussi courir avec ce lourd équipement, traverser aussi vite que possible la grêle des flèches ; cela implique des conditions physiques considérables.

                                                       Les bataillons Athéniens

                 
 Il y a dix régiments divisés en bataillons d’une profondeur d’une dizaine de rangs. Les premiers et les derniers rangs sont occupés par des recrus de valeur pour assurer la discipline de la marche, et tenir le rôle de serre-files.
La cohésion de cette puissance de choc explique en partie la victoire de Marathon
                          


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