Philippe II a combattu les Grecs pour mieux les protéger contre les Perses. Mais avant de partir affronter son grand voisin de l’est, il entend pacifier ses frontières occidentales en mariant sa fille du nom de Cléopâtre avec le roi d’Epire qui est le frère de sa quatrième femme.
Lors d’une fête de la noce avec une certaine Cléopâtre et de Philippe II : la noce faillit tourner au drame pendant la cérémonie et sous l’effet d’alcool, un général du nom d’Attale émet le souhait de voir un véritable héritier du royaume naître de la nouvelle union de Philippe II et de Cléopâtre.
En entendant ces propos diffamatoires, Alexandre âgé de 19 ans et auréolé de sa récente victoire de Chéronée ne peut entendre cela et contenir sa colère.
Dans la colère, les deux protagonistes s’emportent : Alexandre dit «scélérat que tu es ; me prends-tu pour un bâtard ?» et joignant le geste à la parole, il lança sa coupe en direction de l’offenseur. Loin de défendre son fils, Philippe s’emporte à son tour et menace directement son fils de son épée, seule la chute du roi enivré d’alcool empêcha l’irréparable. Il s’écroule au pied de la table sous les quolibets (moqueries) d’Alexandre qui dit «regardez, voila l’homme qui se préparait à passer d’Europe en Asie. Pas capable de passer d’un lit à un autre sans rouler par terre !»
Le torchon brûle entre le père et le fils et plus encore entre Philippe II et sa femme Olympias, qui elle, s’en retourne en Epire (contrée montagneuse de l’ancienne Grèce) et Alexandre emboîte le pas vers l’Illyrie (ancienne contrée montagneuse d’Autriche).
Se sont-ils volontairement ou ont-il été contraints par le souverain de cet exil provisoire ? Alexandre aurait-il lui-même choisi le chemin de l’exil par peur de subir la colère de son père ? Plus tard, le roi après avoir maudit son fils l’aurait rappelé à la cour de Pella.
Alexandre aurait-il projeté d’éliminer son père ? Là est toute la question ! Car depuis l’incident avec Attale aux dernières noces de son père, Alexandre vit dans la crainte d’être assassiné, et par ailleurs, il a peur de voir naître un autre héritier à la couronne de Macédoine. Cela aurait-il pu inciter Alexandre à agir ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire