C’est aussi une déesse ; une déesse d’une région qui aime la musique, la danse. Elle est représentée sous la forme d’une chatte portant un sistre (instrument de musique constitué d’un cadre qui traverse des tiges sur lesquelles sont enfilées des coques de fruits ou des rondelles métalliques qui s’entrechoquent, et heurtent le cadre).
On retrouve aussi cette déesse avec une tête de lionne. Elle personnifie la chaleur bienfaisante, fécondante du soleil. Sa tête de lionne personnifie l’ardeur dévorante. Elle est adorée dans la basse Égypte de l’est du delta.
Le chat est domestique, vénéré ; le félin est rapidement assimilé à la déesse Bastet qui signifie en Égyptien ‘celle qui déchire’.
Maltraiter ou tuer un chat était un crime impardonnable puni de mort. Le culte du chat devint tel que tous les temples Égyptiens finissent par posséder des chats.
Scrupuleusement protégés au sein du foyer, la position de gardien du chat était à ce titre une charge très prisée et transmise de père en fils.
C’était ce hisser dans la hiérarchie sociale que d’avoir un chat dans son foyer : ils mangeaient en priorité les meilleurs morceaux de viande ou de poissons, lorsque l’animal mourait, son maître se rasait les sourcils en signe de respect. Le propriétaire du félin défunt prenait alors un deuil de soixante dix jours ; le temps nécessaire à la coûteuse momification du chat.
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