
Dans cette plaine, s’élève ça et là de hautes collines ; mais ce ne sont pas de vraies collines. Si on creuse un tant soit peu, on tombe sur une quantité de briques et de fragments de toutes sortes ; si on creuse encore plus profondément, on découvre de hauts murs en argile.
Ces collines sont en réalité les vestiges d’anciennes cités dont certaines d’une grande importance ; qui étaient bordées de longues rues rectilignes, de maisons en hauteur, de palais, et de temples
Comme les Mésopotamiens contrairement aux Égyptiens, ils ne savaient pas construire avec des pierres, ils utilisèrent des briques qui s’effritèrent peu à peu sous l’effet du soleil, puis finalement pour finir par s’effondrer pour ne plus ressembler qu’à un tas de ruines qui longtemps firent penser à des collines. Les briques résistaient mal aux intempéries : les Sumériens reconstruisaient donc régulièrement sur les mêmes emplacements, ce qui explique l’effet d’empilement des sites. L’une de ces collines s’élève au milieu d’une contrée désertique ; c’est tout ce qui reste de l’ancienne Babylone, autrefois la plus grande cité du monde.
Un pays tel que nous le connaissons
Les premiers rois de ce pays vécurent vers -3000, les derniers vers -550 : le tout dernier roi de Babylone fut Nabuchodonosor (vers - 600), c’est par ses faits de guerres qu’il se rendit célèbre. Cet homme, pour capter l’eau, et pour faire fructifier le pays, fit creuser des canaux, des bassins, et c’est parce que ces bassins se sont envasés que les canaux se sont comblés, que le pays est redevenu tel que nous le connaissons aujourd’hui : une plaine désertique, et marécageuse d’où émergent çà et là les collines du pays d’Ur.
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