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26 février 2016

Qin Shi Huangdi, la Chine terrorisée par son premier empereur - 221. l’ennemi de l’histoire Ou les débuts de la grande muraille de Chine - 213

Il réalise l’unification de la Chine. Il prend alors le titre de Qin Shi Huangdi ,
qui signifie ‘premier empereur (du royaume) Qin’. Il impose une dictature
impitoyable, qu’aucun sentiment humain ne semble venir le tempérer.  Pour
organiser les territoires conquis et affermir son pouvoir, il entreprend des réformes sans aucun souci du bien-être de ses sujets. Son gouvernement s’appuie principalement sur des réseaux d’espion qui couvre l’ensemble de l’empire, ainsi que sur une ‘police’ organisé.

L’empereur s’en prend aux nobles familles qui ont constitués les cadres de ces
entités. Il confisque les terres des grands seigneurs et il rend la liberté aux paysans asservis. La fortune mobilières de ces seigneurs devient le bien de l’empereur. Il fait venir au palis les plus belles femmes de l’aristocratie déchue. L’empereur alla jusqu’à faire déporter les aristocrates. On estime environ 120.000 familles déplacées et installés sous la surveillance de ’l‘empereur’ dans sa capitale Xianyang.

Les réformes brutales de l’empereur éliminent les anciennes méthodes. Il se heurte en conséquence à la résistance intellectuelle. Les lettrés exprimes leur opposition à la politique impériale en montrant, livres à l’appui que le passé était une époque bien plus favorable que celle de l’empereur. Pis, les mêmes lettrés osent prétendre en se fondant sur les écrits des anciens , que les habitants du royaume de Qin auquel appartient l’empereur ne sont que des descendants de barbares ! Cela est intolérable pour un souverain dont le pouvoir absolu n’admet pas de remarque et encore moins la plus infime critique. Sur le conseil de son fidèle et féroce ’ministre’ Li Si, l’empereur ordonne de brûler tous les livres qui alimentent de telles argumentations. À l’époque beaucoup de soldats ne savaient pas lire : il brûlèrent alors tous les livres.

L’empereur s’en prend aussi à  ceux qui les lisent. Dans la capitale (Xianyang), les lettrés aristocrates déportés sont accusés de troubles parmi le peuple. Ils font l’objet d’une ‘enquête’.



En Chine, un empereur du nom de Qin-Tsin-Huangdi ordonna de brûler tout ce qui à ses yeux était inutile ; seuls les livres d’agriculture étaient tolérés.
Malheur à celui qui était trouvé avec un ouvrage interdit, il était aussitôt mis à mort.

Par contre, il fut l’un des plus grands héros de la guerre qui ait jamais existé. Il était fils d’un prince et à son tour, il régnait donc sur la province de Tsin. De conquêtes en conquêtes, chassant les princes des autres provinces, il devient le maître du pays. Puis il réussit à l’unifier.

Pour unifier ce très grand territoire, il fallait faire table rase, repartir de zéro ; il voulait que la naissance de la  Chine soit une œuvre personnelle et pour mener à bien cette colossale tâche, il fit construire des routes à travers tout le pays et entreprit de grandes constructions comme la grande muraille de Chine.

Qin Tsin ne régna pas longtemps. Puis ce fut la famille des Han qui monta sur le trône.
Les Hans se souvenaient de l’enseignement de Confucius. Il firent rechercher de partout les écrits du maître. Chacun se mit en quête de les retrouver et il s’avéra que beaucoup de gens avaient eu le courage de ne pas les jeter au feu.



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