Fils d’Akhenaton et le successeur de Semenkhakrê. Il est accusé de trop d’initiatives novatrices, il est le monarque le plus inconnu et le moins important de l’histoire égyptienne. Monté sur le trône très jeune ; le jeune pharaon dut vivre une époque troublée. Le souverain enfant fut sans doute l’instrument des ses futurs successeurs.
Tout est affaire de circonstances ; car c’est la découverte de sa tombe en 1922 par Howard Carter qui donna au jeune monarque la célébrité mondiale. Certes les trésors qu’elle contenait étaient fabuleux.
Il devient pharaon à l’âge de 9 ans, mourut à l’âge de 18 ans. Cette fois, c’est l’abandon de la doctrine d’Aton pour celle d’Amon. Ensuite, il épouse la troisième fille de son prédécesseur, et demeure peu présent dans la vie publique.
A ses côtés, se tient un partisan familier de Néfertiti, un grand vizir qui se nomme Aï, un général des armées du nom d’Horemheb ; à tous les deux, ils exercent le pouvoir administratif et militaire.
Le pharaon répare le pays
On pourrait croire que le jeune pharaon eut à déployer une immense activité architecturale,lançant des cohortes de maîtres d’œuvre, de tailleurs de pierre et de sculpteurs à travers le pays pour réparer la quasi–totalité des temples, mais ces derniers en réalité n’ont souffert que dans le domaine économique.
Conséquence et fin proche de Toutankhamon
Ou L’alpha : le début de la fin
Il tenta de s’entendre avec les Assyriens qui envoient une délégation commerciale en Égypte,
cela inquiéta le roi de Babylone qui cherche aussi à se rapprocher de Toutankhamon. Il est
maintenant promis à un avenir brillant.
Mais les Dieux en décident autrement ; le jeune monarque meurt, sa tombe n’est pas encore
prête : ils l’ensevelissent alors dans un modeste caveau qui n’était certainement pas prévu pour y abriter un roi d’Égypte.
Il n’aura guère laissé de traces dans l’histoire mais les trésors d’art de la spiritualité et de symbolisme qu’il nous a légué à fait rayonner pour des siècles la gloire du pays.
Ruse ou pouvoir de l’Égypte
Sa veuve sera l’épouse d’Aï, elle avait écrit une lettre au roi des Hittites en cunéiforme. Elle avait sans doute pris goût au pouvoir, son avenir incertain à la mort de son époux, était compromis ; alors elle décida de faire appel au plus puissant des souverains étrangers «mon mari est mort, tes fils sont adultes, envoie moi l’un d’eux, je l’épouserai et j’en ferai un roi d’Égypte».
Le roi des Hittites dut éprouver une certaine surprise à la lecture de cette demande, certes les mariages diplomatiques étaient chose courante, mais dans des circonstances différentes.
Le souverain Hittites n’était pas sans connaître la situation de l’Égypte dont la puissance militaire resta intacte ; faire monter sur le trône des deux terres un Hittites lui apparut comme une entreprise irréalisable : il croit à une ruse, répond à la veuve égyptienne par des questions ! «où se trouve le fils du roi Toutankhamon ? Comment est mort le pharaon ?».
Quand la réponse arriva à la cour, la jeune veuve est dépitée, cet échange de messages prend du temps, il lui faut agir au plus vite. «Mon mari est mort, je n’ai pas de fils» réaffirme-elle.
Après réflexion, constatant que la reine ne mentait pas, le monarque hittites pressenti, qu’il était possible d’exploiter la situation, le roi Hittites envoya l’un de ses fils se faire couronner en Égypte ; mais il avait trop tardé.
Le grand vizir Aï avait obtenu les confidences de la jeune reine, le prince Hittites n’arriva jamais en Égypte ; il fut certainement arrêté en chemin ou assassiné ; ce qui tendit davantage encore les relations entre les Hittites, et les Égyptiens.
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