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25 mars 2016

Affaires de familles. Le mal d’une coutume Germanique Ou les fils de Clovis


Thierry Ier était né d’un premier mariage de Clovis. Pendant une campagne en Thuringe. Thierry, sous prétexte de s’entretenir avec son demi-frère, invite Clotaire dans sa tente. Thierry a posté des assassins qui, à un signal donné doivent se jeter sur Clotaire. Mais les pieds des sicaires (tueur) dépassent sous les draperies. Clotaire s’en aperçoit et il garde son escorte.

Thierry lui aussi contemple ces pieds fâcheux et il ne sait quelle contenance prendre. Enfin, il lui vient une idée ; il se saisit d’un beau plat d’argent et l’offre à son frère en disant «mettons les pieds dans le plats» (phrase controversée). Clotaire sachant badiner s’en alla avec le ‘cadeau’.

Rien n’a fait autant de mal à notre pays, pendant plus de mille ans que la coutume  germanique du partage héréditaire, la France s’assemblera ou se démembrera au gré des mariages.

Pour le moment on ‘partage’. D’où résultent des  relations familiales délicates si elle ne se réglaient au couteau. Les fils de Clovis après tout n’inaugurent pas cette politique, ils ne font que de s’inspirer de leur père dans l’art d’expédier la famille avec les affaires courantes et tuant aussi les enfants.

Plus tard après la mort des deux fils de Clodomir, Théodebert (ou Théobald, fils de Thierry Ier) bien certain que ses oncles (Childebert Ier et Clotaire Ier) complotent également son assassinat s’alliera à son oncle Childebert Ier pour vaincre Clotaire Ier.

Succession peu glorieuse

 Les quatre fils de Clovis se montrent très vite des hommes cupides, lâches, cruels, incapables de grands desseins politiques. Ils sont uniquement préoccupés à se disputer leur part d’héritage et pour se faire     pardonner de leurs crimes, ils faisaient construire des abbayes ou ils distribuaient des cadeaux aux évêques. Comme il faut bien un roi, on va trucider quelques petits  monarques des environs dans l’intention d’agrandir les royaumes reçus en héritage.

Childebert Ier et son frère Clodomir déclarent la guerre au roi Burgondes (Bourgogne) du nom de Sigismond. Au champ de bataille à Autun, Clodomir est reconnu à cause de sa longue chevelure et il fut tué.

La mort du frère excite la colère du frère qui le rendra victorieux à Autun, le triomphe est fêté par le massacre général des vaincus.
Les deux enfants de Clodomir sont donc recueillit par leur grand-mère Clotilde (femme de Clovis).


Leur oncles formèrent le projet de partager la part des enfants de Clodomir ; mais  ils passeront leur temps à vouloir faire étrangler leurs neveux qui plus tard pourraient réclamer une part de la succession. Entre eux, ils se font la guerre pour agrandir un peu d’héritage puis à se réconcilier sous la pression insistance de leur mère Clotilde.

Clotilde avait des espoirs trompeurs à voir ses fils se réconcilier; espoir trompeur, car les assassins guettent et le palais de la cité devient le théâtre de scènes d’une violence inouïe. Clotaire Ier disait «il faut tuer et tuer encore pour éteindre la race des Clodomir».

Deux rois assassins
Childebert Ier et Clotaire Ier demanda à Clotilde (sachant que la reine avait une préférence pour ses deux petits fils (les fils de Clodomir) si elle préférait voir ses petits fils morts ou tondus «mort» répondit la reine (à cette époque, les cheveux   rasé étaient une marque de servitude) et la prenant au mot, Clotaire Ier transperça sur le champ d’un coup de couteau ses deux neveux âgés de 7 et de 12 ans.
 Clotaire Ier ainsi que Childebert Ier assassinèrent sous les yeux de la reine Clotilde leur deux neveux, les deux fils de leur frère Clodomir Ier mort à la bataille d’Autun en 524.

 Mais il eut le troisième neveu qui put s’échapper, il trouva refuge dans un monastère aux environs de Paris. Le monastère du petit Cloud qui deviendra Saint-Cloud.




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