Il n’y aura pas de bataille à Lutèce En fait Attila évita Paris et il marcha sur Orléans car occuper cette cité lui assurerait la maîtrise des ponts sur la Loire avec la perspective de vaincre l’Aquitaine. Il menaça toute l’Europe. Comment résister aux Huns, il n’était pas possible de les engager, de les acheter, comme on le fait avec les autres barbares ? Ces gens là vivent et meurent à cheval, habillés de peaux de ‘rats’ qu’ils laissent pourrir sur leur corps. On les présente comme les suppôt du diable, des monstres aux têtes hypertrophiée, aux membres difformes, des bêtes à deux pieds, leur menton est haché de cicatrices, leur nez écrasé, leurs yeux bridés. C’est une espèce d’hommes petits, grêles, affreux à voir, née dans les marais maléfiques et ne tenant au genre humain que par la parole.
Attila et ses hordes envahissaient le Nord de la Gaule et c’est là, prés de Châlons-sur-Marne que le dernier homme de guerre de l’antiquité, Aetius vint lui offrir la bataille décisive. Les Francs, les Burgondes, les Wisigoths, lui avaient envoyé du renforts et l’armée qu’il commandait était vraiment l’image de cet Empire qui submergé de Germains, ne consentait pourtant pas à disparaître.
Après la journées de lutte Attila décampa, il repris le chemin de la Germanie. Cette ‘retraite’ n’était pas encore une déroute et l’année suivante le ‘Fléau de Dieu’ ravagea la Haute-Italie. Il ne reviendra pas en Occident. L’organisation des défenses urbaines l’a surpris.
Coalitions de tous les barbares
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Aetius ; un romain d’Orient réussit à réunir tous les barbares de Gaule, Francs Burgondes, Alains, Bretons, les Gallo-Romains à l’appui du chef des Wisigoths du nom de Théodoric Ier. Tous se retrouvent devant Orléans et Attila est surpris. Il battit en retraite devant cette force incroyable

Au matin Attila se replia ; Aetius ne força pas le destin il se contente d’observer la retraire de l’ennemi et les guette pendant longtemps à travers les plaines.
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