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25 février 2016

Alexandrie sans Alexandre Ou Alexandre pharaon - 331

Alexandre  le Grand en pharaon ainsi que son nom en hiéroglyphe 

 -  333. 

Alexandre est à Tyr en Égypte. La ville a de hautes murailles et paraissait imprenable. Il fallut sept mois à Alexandre pour que Tyr finisse par capituler. La ville est mise à sac, car la plupart des Perses avaient déserté devant la vaillance de  l’ennemi.

Il se dirige en Égypte, qui n’oppose aucune résistance. Le pays décide de ne pas se défendre et préfère accueillir l’armée libératrice du joug Perse. L’Égypte fût une promenade comparé à la campagne menée contre Darius en Asie Mineure.
Les Égyptiens moins hostiles qu’aux Perses virent en Alexandre qu’un occupant de plus et il consista pour Alexandre à faire en sorte d’apparaître comme un occupant amical du moins acceptable.

L’empire d’Égypte pour Alexandre répond en priorité à un seul souci : pacifier le pays et s’assurer de la docilité de la population afin de pouvoir guerroyer à l’est l’esprit  libre.
Des Égyptiens étaient déjà présents dans l’administration de l’armée perse ; ceux-ci continuent d’assumer de hautes fonctions.

Au cour d’une visite à l’oracle de Amon (assimilé au dieu Zeus pour les Grecs), les prêtres Égyptiens le saluent au titre de ‘fils de dieu’ ; alors Alexandre se croit encore plus prédestiné à régner sur tout l’Orient.

A la suite d’une vision qu’il aurait eut soudainement, Alexandre bâtit une petite ville portuaire dans la rade de «l’ile de Pharos» et le pharaon Ptolémée Ier lui donnera son éclat ; mais il est aussi possible qu’Alexandre se serait contenté de rebaptiser un village déjà existant. Quinze villes que fondera Alexandre  porteront le nom d’Alexandrie

Alexandre fait l’union
Ou la génuflexion d’Alexandre


Mariage d’Alexandre et de la fille de Darius III

Il comprit qu’avec le développement de son empire, l’Asie ne pouvait être  administrée comme une simple colonie ; il devait trouver un moyen d’amalgamer les Perses et les Grecs pour faire disparaître toute différence entre eux.
Il épousa donc Roxane (fille d’un chef) qui fut un mariage politique mais aussi un mariage d’amour. Il encouragera les mariages entre ses soldats et les autochtones, mais les malaises ne se dissiperont pas.

Puis trois ans plus tard, il épousa la fille de Darius III du nom de Statirz ; ceci était un acte politique qui fut transformé en une manifestation publique.
Ainsi quatre vingt officiers Macédoniens épousèrent à la même date quatre vingt filles de l’aristocratie perse.
Les soldats n’acceptent pas vraiment cette fusion et lui disent «Alexandre, tu fais des Perses tes parents» et Alexandre leur répondit «vous êtes tous mes frères». Alexandre veut incorporer tous les humains à la paix de sa monarchie.

Pour consolider son empire, il incorpore aussi la cavalerie perse dans sa propre armée et entraîne les jeunes perses aux tactiques militaires des troupes Macédoniennes.

Alexandre adopte le costume Perse et essaya d’imposer à ses soldats la coutume de la prosternation devant le roi, ce qui mettrait les nobles de toutes nationalités au même niveau. Cela sembla naturel chez les Perses mais pas pour les Macédoniens ; ses officiers, considérant cela comme un affront, estimaient que cela était un geste d’adoration alors qu’ils ne tenaient pas Alexandre pour un dieu.

Cette opposition est menée par le philosophe Callisthène, qui est était le neveu d’Aristote. Et malgré tout, Callisthène est jeté en prison puis fut ‘probablement’ tué sur ordre d’Alexandre. Cependant cette ‘nouvelle’ coutume fut abolie.

                                                   .Complot et conjuration contre Alexandre
        Limite septentrionale
         Ou pour une paix monarchique


Alexandre reprend ses chevauchées, il veut vaincre, il arrive au bord d’un fleuve, il le traverse seul ; puis il regarde au loin, à l’horizon s’étend la plaine de Korghire jusqu’au khorasan, il est silencieux, il revient sur ses pas et là, il décide de fonder une nouvelle ville : Alexandrie celle qui marquera la limite septentrionale de son empire.

Les territoires dont s’empare Alexandre doivent être administrés ; mais comment y parvenir avec peu de soldats dont il dispose ? Il incorpore et instruit des hommes selon les méthodes
Macédoniennes des hommes qui viennent gonfler l’ost Macédoniens, notamment des ‘asiatiques’ et il les confirme dans leurs fonctions aux mécontentement de ses généraux. Ce fut la plus grande erreur d’Alexandre. La mégalomanie de leur chef les irrite.

Parmi les comploteurs se trouve Philotas ‘qui est le fils de Parménion et ami d’enfance d’Alexandre’. Ils seront tous les deux exécuter ; Parménion fils est poignardé et sa tête emmenée à Alexandre comme preuve de sa mort ; mais rien ne prouve leur culpabilité et cela sera toujours reproché à Alexandre.


                                                Alexandre le Grand le roi absolu
- 328

Il reçoit de son entourage de plus en plus de nobles Perses iraniens et il se  comporte de plus en plus comme un roi  absolu ; ce qui mécontente ses généraux en lui reprochant d’avoir oublier les anciens usages.

Kleitos au cour d’un banquet l’accuse de négliger le respect que tout souverain doit à la noblesse de son pays. Il lui  reproche de recueillir à sa seule gloire des combats menés pourtant par tous les Macédoniens et de se laisser ridiculiser par les Perses.
Kleitos prononcera le nom du vieux général Parménion et Alexandre est excédé, la colère lui monte et l’emporte ; Alexandre se saisit d’une lance et d’un geste il transperce son ami. Ce geste, Alexandre le regrettera toute sa vie.


Alexandre en Inde Ou la bataille d’Hydaspe
-326                                                                     

Il mettra dix mois pour franchir les montagnes de l’indou. Il livrera l’une de ses plus rudes batailles à Jhelum. Son adversaire, le roi indien Pôtos avait une armée très large ; un avantage numérique considérable avec en plus des alignements d’éléphants de combat auquel Alexandre ne put  soutenir le choc.

Mais grâce à des séries de feintes, il parviendra à battre l’armée de Pôros ; le jour où son cheval
Bucéphale fut tué dans la bataille, il remporta la bataille de justesse.
En mémoire à son cheval, il veut fonder une cité sur le champ de bataille qu’il veut nommer bucéphale. Il reprendra sa chevauchée et s’enfonce dans un territoire où aucun Occidental n’avait jamais pénétré avant lui. Il doit pousser ses soldats et pour la première fois de l’histoire de
l’humanité, ils firent presque le tour de la terre. Les hommes veulent revoir leur patrie ; ils ne soutiennent plus les chimères d’Alexandre.



Une armée de retour
 Alexandre se retire sous sa tente, il y restera trois jours pour enfin en sortir et déclarer la retraite à son armée.
Ils traverseront le désert de Gédrosie sans eau, asséchés, sous le soleil brûlant.
 L’expédition est à l’agonie. Mais l’ost marchera durant soixante jours et il reste à peine un quart de l’effectif. Ce n’est plus qu’une armée de spectres humains qui rentre enfin en Mésopotamie.






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