C’est l’heure de l’affrontement entre Pompée et César à Pharsale. Pompée est déclaré ennemi de la république de Rome. Chacune des deux armées versa des flots de sang et les deux premiers citoyens de Rome se trouvèrent face à face et beaucoup d’hommes de qualité furent tués dans le parti de Pompée.
Dès que César fit flancher l’armée pompéienne, il lui tenait à cœur de faire cesser le combat. Ainsi César sauve son fils adoptif du nom de Brutus. Existe-il quelque chose de plus admirable, de plus grandiose, de plus glorieux dans cette victoire que cette volonté d’éviter la mort d’un seul homme !
L’armée de Pompée est vaincue ; Pompée regagna alors son camp et se retira sous sa tente. Là il attendait, assis. Puis bientôt les soldats de César commencèrent à démolir la palissade du camp de Pompée ; alors celui-ci s’écria «Quoi ? Jusque dans mon camp ?». Il enleva son manteau de commandant en chef et se déguisa en paysan pour mieux se dissimuler. Il prit la route de Larissa ; un port de la côte Égée en Thessalie (région de la Grèce). Pompée et le reste de son armée se trouvent alors en errance.
Là, Pompée embarque sa femme et son fils, il délibère avec quelques amis pour savoir à quel souverain il va demander l’hospitalité.
Il pense que celui qui lui doit le plus est Ptolémée ; le jeune roi d’Égypte dont il avait rétabli son père l’Aulète autrefois sur son trône. Pompée se fait donc précéder d’un messager chargé d’annoncer au roi sa prochaine arrivée.
Égypte : le conseil est partagé
Théodote conclut que le meilleur parti était de le recevoir et de le supprimer, ce qui faisait disparaître un ennemi, qui leur vaudrait les bonnes grâces de l’autre. C’est à Achillas que revient de mettre en œuvre cette terrible décision.
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