A cette date, Sylla est aussi le maître de Rome avec Pompée. Quand le pouvoir tomba à Alexandrie aux mains d’une nommée Bérénice Ière (une reine âgée) Sylla avait des protégés étrangers en Égypte et un se nomma Aulète de la famille des Lagides. Sylla estimera de bonne politique de le hisser sur le trône.
L’histoire n’oublie pas cet homme au visage grêlé, grand émotif qui avait le rire aussi facile que les larmes et qui proclama durant toute sa vie qu’il «n’oubliait jamais un ami, ni un ennemi».
Il est un homme étrange, aristocrate, tantôt arrogant, tantôt servile, capable des pires débauches, cruel et vindicatif, plein d’humour ; il disait lui-même qu’il ressemblait «à une mûre roulée dans la farine». Ses yeux bleus avaient un éclat insoutenable, ce qui lui donnait un air froid et rusé.
Un ennemi menace Rome, il se nomme Mithridate, il est le roi de Pont (pays de l’Asie Mineure). Il possède une grande flotte et une armée importante. Mithridate rêve de dominer l’Orient et la Grèce.
Sylla est alors nommé commandant des armées d’Asie, mais la guerre civile éclate et provoque la misère et la faim à Rome. Les prix sont alors en hausse et le parti se tourne alors vers Marius.
Sylla arrive à soumettre la Grèce, à négocier avec son ennemi Mithridate qui renonce à la Grèce pour pouvoir garder son royaume. Sylla se contente d’une victoire incomplète.
Durant l’absence de Sylla, Marius avait renversé la situation à Rome, il s’était associé à Cinna (beau père de Jules César)
Sylla revient à Rome, il fait établir une liste publique sur laquelle figurent tous ceux qui devaient mourir ; la terreur s’installa à Rome.
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