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20 février 2016

Confucius Maître à penser Chinois - 570


Fils d’un officier, Confucius devient un fonctionnaire, puis un maître à penser et l’essentiel pour lui n’était pas qu’un homme parvienne à ne plus souffrir en se libérant de ses désirs, mais que tous les hommes parviennent à vivre en paix.
Comment vivre les uns avec les autres en bonne intelligence.

Grâce à son enseignement, les chinois connurent durant des siècles une vie bien plus calme et pacifique que les autres peuples du monde. Ce qu’il professait était la façon de se comporter envers autrui qui avait beaucoup plus d’importance qu’on ne l’imaginait ; comme le fait de s’incliner devant une personne âgée, de tenir une porte à quelqu’un pour lui laisser le passage, de se lever quand on parle à un supérieur et bien d’autres règles de savoir vivre.

Il suffisait selon lui de se conformer à ces règles pour que tout devienne plus simple ; des manières qui nous rendent pas forcément bons, mais qui nous permettent plus    facilement de le rester.

Confucius avait une très haute opinion de l’homme ; il considérait que tous les hommes naissent bons et raisonnables ; que cette bonté au fond d’eux-mêmes et que notre seule tâche est de veiller à ce qu’elle ne disparaisse pas.

Celui qui fait preuve de gentillesse, de sollicitude (attitudes de soins attentifs)
d’obéissance envers ses parents, se comportera de la même manière envers toute autre personne et obéira aux lois de son pays, comme il prit l’habitude d’obéir à son père.

C’est pourquoi, Confucius attachait une grande importance à la famille et aux sentiments qu’elle génère, l’amour entre frères et sœurs, les parents donc «les racines de l’humanité».

Confucius le rebelle

La notion de respect et d’obéissance ne concernait pas uniquement un inférieur vis-à-vis de son supérieur, la réciproque était également vrai.
 Confucius et ses disciples se heurtèrent souvent aux princes rebelles de ces principes. Ils leurs rappelaient alors qu’un prince devait être le premier à donner l’exemple et qu’il se devait de respecter toutes les règles.
 Les princes qui ne prêtaient pas attention aux souffrances de leur peuple, ils n’avaient que ce qu’ils méritaient lorsque ces derniers se rebellaient ; car pour Confucius, le    premier devoir d’un prince était de servir de modèle à tous les sujets de son royaume.

Confucius voulait enseigner des choses que tout le monde pouvait comprendre
facilement, qui leur paraîtrait plus juste et équitable. Sans cet enseignement, le grand empire de la Chine  avec ses multiples provinces aurait éclaté.



Mandchou et Chinois
 

Les Mandchous qui traitant le Chine en pays conquis, réorganisèrent l’empire sur de nouvelles bases.
La société fut divisée en deux groupes bien distincts, les vainqueurs qui sont les Manchous et les vaincus qui sont les Chinois.

Les Manchous ne pouvaient être que soldats, propriétaires   terriens exempts d’impôts et de corvées pouvaient accéder aux carrières officielles.

Les mariages entre Manchous et Chinois étaient interdits et les Chinois exclus du service militaire furent contraints en signe d’humiliation à porter la natte dans le dos ; mais cette marque de vexation devint très vite une coutume dont les origines  furent oubliées.

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