Le Nil achève de creuser sa vallée ; le paysage se stabilisa, l’homme en prend la terre, il commence à la transformer ; la sédentarisation entraîne la création de cultures locales. Huttes de roseaux, de limon de torchis forment de petites bourgades. Tombes grossières et parfois de simples trous dans le sol pour les morts forment aussi la sédentarisation. Les ‘villages’ se regroupent en unités plus importantes ; en s’unissant, ils mettent en commun leurs ressources, leurs capacités de travail, le phénomène de la hiérarchisation s’amorce, le pouvoir d’un chef plus autoritaire et respecté s’impose. Autour de lui se groupe une élite qui tient à se caractériser par un emblème sacré souvent en forme d’animal.
Courant Juin, le fleuve monte un peu ; en Juillet, ses eaux deviennent boueuses et prennent une couleur brun rouge, il s’agit de matières en suspension provenant de l’Éthiopie ; ces boues sont l’élément fertilisant qui donne le limon du Nil d’une qualité exceptionnelle.
Débutant en Mai et Juin, sous les tropiques, la crue parvient qu’en été en Égypte, et la crue dépose son limon fertile. Lorsqu’il se retire en Octobre, il est facile d’obtenir jusqu’à trois récoltes par an à condition de mettre au point un système d’irrigation.
Donc, source de vie, et de fertilité, le Nil est aussi une voie de communication que les Égyptiens ont compris en construisant des bateaux en papyrus , en bois quelque fois (a cette époque, le paysage était beaucoup plus boisé) de ce fait, le paysage changea beaucoup, car plus tard il ne resta que très peu d’arbres.
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