Le président Tunisien Bourguiba et (tombe) d’Hannibal
Plusieurs types de légendes peuvent se construire autour d’un homme :
· Il y a celles qui sont rarement glorificatrices qui naissent du grossissement des traits, les plus caricaturaux que chacun (les adversaires en particulier) ont retenus de lui.
· Il y a celles qui naissent du vivant du personnage souvent à partir d’éléments fortuits et parfois sciemment cultivés.
· Il y a celles qui s’édifient avec le temps, parce-que c’est l’histoire elle-même qui donne au personnage et à son œuvre tout leur poids. Hannibal Barca le Barcide lui a droit aux trois.
Ce qui fît vraiment rentrer Hannibal dans l’histoire, ce sont ses exploits.
· La traversée du Rhône.
· Le passage des Alpes.
· L’extraordinaire succession de victoires qui s’enchaînent aussitôt.
De nos jours encore dans une petite ville du nom de Gebze sur le golfe de Izmit, au pied de la colline de Gazi-Dagi, un rocher représente symboliquement le tombeau avec un bas relief où figure le visage d’Hannibal, casqué, le regard posé sur l’éternité des lieux.
1968.
Le président Tunisien Bourguiba en pèlerinage sur la tombe d’Hannibal eut la tentation de ramener ses cendres en Tunisie où là encore fût édifier en 1969 une médaille portant sur une face le portrait d’Hannibal et sur l’autre l’évocation d’Hannibal revendiquant ainsi l’ascendance du personnage sur l’actuelle Tunisie.
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