Hatshepsout Reine et roi d’Égypte De -1490 à - 1457

Hatshepsout est l’une des deux filles de Thoutmosis Ier et de Néfertari, c’est le pharaon qui forma sa fille à l’exercice du pouvoir.      

Hatshepsout est aussi la troisième femme qui règne sur l’Égypte. Mais elle régnera en pharaon comme un homme, et non comme une régente. Elle règne à la fin d’une  période illustre pour le pays ; par la suite de cette période c’est la crise. Elle s’empare de la titulature (ensemble de titres que porte un souverain). Hatshepsout aura deux filles légitimes dont la princesse Néférourê, et un fils avec Thoutmosis II ; c’est ce dernier qui sera intronisé sous le nom de Thoutmosis III.

Hatshepsout femme pharaon

l’intense architecture

Ou la merveille des merveilles

Après la crise du pays, elle vit en temps de paix dans son palais, elle en profite pour se  consacrer à la gestion économique de son pays. Assise sur son trône, elle doit penser à son créateur Amon et son cœur lui demande d’ériger deux obélisques en l’honneur du dieu ; son esprit se met en mouvement. Elle s’imagine l’étonnement des hommes quand ils verront ces  monuments.

Puis elle entreprend la construction d’une salle ; la salle de la barque sacrée, entourée de chapelle annexe, elle créa un temple dédié au Dieu Horus en Nubie. Un temple caractérisé par des colonnes cannelées proche du style dorique (le plus ancien des ordres architectural de la Grèce antique) car son plan est celui qu’adopteront les grecs mille ans plus tard. Une architecture à la fois aérienne, et enracinée dans l’éternité dont la force céleste est soulignée par la verticale de la falaise contre laquelle s’adosse le  sanctuaire qu’elle nommait ‘merveille des merveilles’ et le contempler affirmaient les Égyptiens, surpasse tout le monde.

L’architecte Senmout

Deir-el-Baharia

Le sanctuaire existait déjà au moyen empire, la reine pharaon Hatshepsout confia les travaux à son architecte et conseillé Senmout ; plan original avec une chaussée qui monte en pente douce vers le temple composé de terrasses superposées.

 Sur l’un des murs, un homme se fait représenter agenouillé en adoration. Son nom est   précisé ; c’est l’architecte de génie qui a conçu le temple de Deir-el-Bahari. Une personnalité non royale a eu l’audace ou l’autorisation de commémorer son souvenir. Certains avaient fait de l’architecte, l’amant de la reine.