Il est trop jeune pour régner, c’est encore Hatshepsout qui prend la régence. A cette période, le gouvernement ne correspondait plus à la mentalité égyptienne : où la reine régente décide-t-elle à être roi. Elle disait ‘être roi et non Reine’.Elle prendra alors les caractéristiques masculines qui feront d’elle un pharaon comme les autres. La ‘mutation’ se fera par étape pour s’affirmer comme pharaon. Elle prend le costume masculin, puis elle adopte le protocole des rois, elle supprime la désinence (élément grammatical qui ajoute à la fin d’un mot pour y constituer une forme de la conjugaison ou de la déclinaison) féminine dans ses noms, et dans ses titres, elle porte la barbe postiche puis la double couronne.
Deux ans après la mort de Thoutmosis II, la régente agissait en tant que chef d’état. Son souci était de légitimer son pouvoir, expliquant que son père Thoutmosis Ier qui l’avait choisi comme reine. Grâce à ses ordres excellents, et à l’œuvre de ses prédécesseurs, les deux terres vécurent en paix
Conséquence et fin proche d’Hatshepsout Ou la poignante momie d’Hatshepsout
Nous ne savons pas comment se termine ‘l’aventure’ de la reine pharaon. Nous savons qu’elle eut un règne heureux, qu’elle connut la paix, la sérénité, la beauté d’une civilisation traduite par le temple Deir el Bahari, qu’elle eut le bonheur de voir son tombeau funéraire. Sa momie a conservé ses cheveux longs avec son masque de la mort.
Le bilan de l’œuvre accompli par la reine est positif, mais déjà au loin résonne le fracas des armes, et l’heure de Thoutmosis III est venue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire