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26 février 2016

«Je crois que ce peuple est une énigme dont personne ne peut être sûr de posséder la clef»


Corse ? Si tard venus dans l’histoire de France ! Si lentement assimilés sur le plan linguistique , que les efforts de l’école laïque n’ont pas réussi à franciser.
Linguistiquement, la totalité de la population résidante si attachés à leur langue originelle qu’ils la parlent  entre eux partout où ils se trouvent, comme le moyen de s’accrocher à l’île et d’en prolonger la présence ! D’où le nombre de l’activité de ces amicales Corse qui tissent un réseau serré.

Ce sentiment profondément encré dans la conscience d’appartenir à une race, ou plutôt, comme on dit aujourd’hui, une ethnie. Les Corses étaient les premiers à se moquer des usages qui leur  paraissaient parfois étranges, des Français du «continent».

Un grand nombre de mobilisés de 1914 n’avaient qu’une connaissance très rudimentaire du Français. C’est l’un des aspects positifs de la Première guerre mondial que d’avoir précipité la francisation de l’île. Une francisation qui s’accélère et qui s’accomplit entre les deux guerres ; sur le plan des mœurs comme sur celui de la  langue.

Une Corse Indo-européen ?
Ou l’hypothèse


Les Romains ne se reconnaissaient pas du tout dans le peuple Corse dont ils ne comprenaient pas les us et coutumes. C'est-à-dire que le peuple Corse s’était formé d’un fond non Indo-européen mais lequel ? Avec des apports orientaux qui lui aurait donné une physiologie (qui étudie les fonctions et les propriétés des organes et des tissus des êtres vivants. Étude de fonctions et des propriétés d’un système organisé quelconque).

 Les Corses sont t il un des rameaux de la famille Italienne ? «l’italianité» de la Corse est un dogme (opinion donnée comme certaine, intangible et imposée comme vérité indiscutable) de la propagande (action exercée sur l’opinion pour lui faire accepter certaines idées ou doctrines dans le domaine politique ou social) .

La «Francité» est un dogme des Corses à la «diaspora» (dispersion d’un peuple). Par son sol, par sa race, par son histoire, par sa langue, par ses modes de vie, la Corse entrait jusqu’au début du XIXème siècle dans l’ensemble ethno-linguistique Italien. Mais contrairement aux autres peuples Italiens de la péninsule, ils ont vécu en vase clos, en circuit fermé, et que cette ségrégation  historique et géographique, a été le  facteur déterminant de leur identité.

Des balbutiements
 Les Corses vivaient repliés sur eux-mêmes. Les envahisseurs de l’Antiquité qui étaient tous les peuples de la Méditerranée ou presque ne touchaient que leurs rivages. Ils y fondaient des comptoirs, commerçaient avec les indigènes mais ils ne songeaient guère à s’y installer durablement. Rome même ne le tenta pas.

C’est avant tout Pise puis ensuite Gênes qui pénétrèrent la Corse profondément, créèrent des villes ,des routes et qui installèrent tout un système politique,  économique et religieux. Mais cette pénétration Italienne ne fut pas assez profonde et durable pour arracher la Corse à son isolement.

Bonifacio et Calvi moins bien pourvu sur un plan naturel n’ont été, pendant des siècles que des port-garnisons et des repères de corsaires. La fonction portuaire ne s’est développée que dans la deuxième moitié du XXème siècle ; quand la Corse à peu prés dépourvue de tout superflu et d’une grande partie du nécessaire a dû importer la quasi-totalité de sa  subsistance.

Une Corse Romaine. Aléria
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Tout commença à Aléria, car celle-ci prise, la Corse n’offrait plus aucun danger pour la flotte Romaine. Partant d’Aléria,, la conquête de l’île tout entière suivit sans difficulté du moins en un premier temps. Les insulaires abandonnant aux envahisseurs la zone littoral difficile à défendre contre des conquérants armés et pour laquelle peut être les insulaires n’avaient alors jusqu’à là , portés aucun intérêt particulier. Les insulaires se réfugiaient dans les montagnes et ils harcelaient l’occupant par des incursions continuelles.




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