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21 février 2016

La révolte des Hilotes - 464

Cette catégorie sociale constitue un groupe à haut risque pour ses maîtres : Sparte, qui semble mettre en cause la survit même de la cité. Sparte présente des institutions. A cette date intervient l’une des plus grave révolte réprimé dans le sang.

Fondée par les Doriens dans le Péloponnèse ; Sparte présente des institutions singulières qui en font pour ses voisins un objet de curiosité, cerné de toute part par des peuples qui convoitent son territoire. La ville s’organisa très tôt en une société militaire en laissant les tâches subalternes ‘l’agriculture et le commerce’ à ceux qui n’ont pas droit de cité. Ainsi à Sparte deux catégories d’individus méprisés : les Périèque, ou communautés d’homme libres soumis aux Spartiates, qui sont essentiellement des artisans et négociants et les Hilotes véritables parias, auxquels incombent les travaux des champs.

On ne connait pas précisément qui étaient les Hilotes ; mais on s’attache à dire : comme l’esclavage résulte souvent de défaite militaire dans les sociétés antiques, les prisonniers de guerre sont réduit en esclavage. On peut penser que les Hilotes sont les descendants des populations primitives vaincues lors de l’invasion Dorienne. Mais certains spécialistes pensent au contraire que les Hilotes appartiennent au même groupe ethnique que les Lacédoniens ?

Tous les Hilotes relèvent de la même condition ; alors que dans la plupart des civilisations, les  esclaves font parties des biens des particuliers, mais eux, appartiennent à l’État qui les repartit entre citoyens pour effectuer les travaux des champs. Leur condition est héréditaire.


 Des traitements à la pédagogie

 Assujettis aux tâches les plus rudes, les Hilotes servaient aussi de modèles pédagogique, pour l’éducation des jeunes Spartiates : ils introduisaient certains d’entre eux lors de repas communs entre eux qui préalablement fut forcé à s’enivrer afin de montrer aux jeunes Spartes la dégradation que provoque l’ébriété et d’aider à les en détourner. Encore que le traitement à ‘peu’ de conséquences pour la santé de l’Hilote ; mais d’autres pratiques comme la chasse, censée aguerrir les jeunes Spartiates : le gibier est fourni par l’homme.


Spartiate montrant à son enfant les méfaits de l’ébriété sur un hilote 


Un tremblement de terre pour une révolte
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Exténués de souffrances, ils essayèrent de tirer parti de la situation occasionnellement difficile pour Sparte par un tremblement de terre violent qui furent beaucoup de morts Spartiates. Une panique règne en ville. Les Hilotes eux cours en ville profitant du moment de panique qui règne en ville. Mais le roi Archidamos mâta la révolte en quelques heures. Les Hilotes fuient la cité. Ils s’allient avec les Périèques, font appel aux Messéniens, un peuple voisin, pour faire une coalition qui fut mâtée également. Les derniers combattants Hilotes s’exilent sur le Mont Ithome, en Messénie (Grèce).

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Pour déloger les derniers Hilotes sur le Mont ; les Spartiates font appel aux forces d’Athènes commandées par le général Cimon. Il mettra fin à la résistances des Hilotes. Hilotes mourant aux combats, d’autres exécutés, ou encore suicide militaire. Grâce à l’héroïsme de ces Hilotes, qui ont poussé la soif de liberté jusqu’à la résistance pour la liberté, la mémoire des hommes conserve le souvenir de ce que fut l’horrible  condition des esclaves de Sparte, dans une Grèce que l’on regarde souvent comme un modèle de civilisation.

La Messénie en rouge sur la carte et le golfe actuel



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