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21 février 2016

L’acropole : Le Parthénon - 447 - 438


Ces colonnes Doriques et Ioniennes forment un mélange de force et de grâce et  cela en fait le symbole d’Athènes. Fait de marbre locale extrait du Mont Pentélique changeant de couleur avec l’éclat de la lumière ; tantôt doré et couleur de miel, tantôt rose-gris, le temple n’abritait qu’une seule divinité : la déesse Athéna, source de l’activité créatrice de l’intelligence et de la protection d’Athènes.

Ce temple est construit pour remplacer ceux qui avaient été incendiés et détruits par les Perses lorsque les Athéniens étaient sur l'île de Salamine.

Le Parthénon eut pour architecte Ictinos et pour maître d’œuvre Callicrate. Pour la  décoration ce fut Phidias qui la dirigea.








Périclès eut de la chance d’être entouré par une pléiade d’artistes dont une batterie de peintres mais on ne connaitra jamais leur nom.
L’Acropole est de nos jours encore le plus bel ensemble architectural au monde. Il n’est pas grandiose, ni pompeux ; il est tout simplement beau. Le moindre détail est exécuté avec pureté, une telle simplicité ne pouvait être qu’autrement.

Inauguré en  - 438, alors que les artistes poursuivaient les travaux et les décorations, le temple fut achevé cinq ans plus tard. Désormais, le Parthénon est le reflet immortel de la fête annuelle d’Athéna. Cette fête revêtait une ampleur exceptionnelle : elle commençait par un concours de chants, de cithares, de flûtes puis venaient ensuite une courses de bateaux, concours hippiques, de gymnastiques et de courses aux flambeaux.

Après une semaine de jeux, la procession se déroule et on apporte à la déesse le péplos (tunique de femme sans manche) tissé par les jeunes filles choisies dans la meilleure  société.

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