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21 février 2016

Laozi : Lao-Tseu Maître à penser Chinois - 500


Quelques temps après Confucius, la Chine connut un autre sage ; connu sous le nom Européen de Lao-Tseu.
C’était un fonctionnaire. Un jour, il abandonna son emploi, il se rendit alors dans des montagnes désolées aux frontières de la chine pour y devenir un ermite.

La loi universelle
Le Tao

 Une grande loi régit le monde ; elle régit le vent, la tempête, les animaux, les plantes, le jour, la nuit, les étoiles : en un mot elle régit tous les grands  mouvements de l’univers.
Or l’homme est trop absorbé par ses inquiétudes, ses incessantes agitations, ses multiples projets, ses interrogations et aussi par leurs offrandes et leurs prières à des divinités et l’homme ne laisse pas cette loi venir à lui. Il ne lui permet pas d’agir sur lui ; il dérange le cours…

La seule chose à faire pensait-il était de ‘ne pas agir’ c'est-à-dire que pour arriver à une paix intérieure, il ne faut ni regarder, ni écouter ce qui ce passe autour de soi, ne rien désirer et ne penser à rien !
Celui qui parviendra à se libérer de toute ambition et de tout désir sentira agir en lui c’est le ‘Tao’.
Peut-être que Lao-Tseu y est parvenu en ne faisant rien dans la solitude des  montagnes ?

Le souffle de la vie


Les prêtres étaient des hommes très profonds et très graves qui se retiraient souvent dans la solitude des forêts pour y méditer en paix sur des questions difficiles. Ils méditaient sur le dieu suprême qu’ils nommaient «Brahma» le créateur du monde.

Ils sentaient le souffle de cet être supérieur qui se manifester en toute forme de vie ; des  hommes, des animaux, des plantes, dans la lumière, le soleil, dans la germination des champs, dans la croissance et même dans la mort.

Toutes les différences que nous observons dans la nature, le changement des saisons, leurs retours cycliques ne sont que la face apparente des choses. L’âme humaine est  immortelle et après la mort du corps, l’âme peut se réincarner dans celui d’un tigre, d’un serpent et seule une âme ayant atteint un degré de pureté échappe à la réincarnation, car elle ne fait plus qu’un avec l’être divin Brahma : celui qui insuffle la vie à toute chose.

Les prêtres avaient trouvé une jolie formule pour le faire comprendre à leurs élèves ; ils disaient simplement «voila ce que tu es» ce qui signifie tout ce que tu vois : les animaux, les plantes, les hommes «n’est ce pas ce que tu es toi-même ; un souffle de respiration de Dieu».

 Pour arriver à ressentir profondément cette grande communion avec l’être suprême, les prêtres avaient aussi imaginé une démarche étonnante. Ils s’asseyaient en un endroit de la forêt pour ne se consacrer qu’à la méditation. Cela pouvait durer des heures, des jours, des semaines, des mois et même des années assis sur le même sol immobiles et droits, les jambes croisées, le regard baissé en respirant le moins possible.

Certains s’imposaient d’autres formes de souffrances pour arriver à cette pureté d’âme pour ressentir le souffle de Dieu. (De nos jours, ils sont toujours aussi nombreux).



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