L’Égypte et la Nubie

En basse Égypte, la Nubie est un pays beaucoup moins riche ; mais les produits exotiques ainsi que l’or intéresseront les pharaons.

La Nubie sera parfois colonisée, plus ou moins indépendante, mais elle ne fera jamais partie intégrante de l’Égypte.

Les Nubiens ne parlent pas l’égyptien, ils ont une  autre culture ; de plus les cataractes sont des obstacles à la circulation des hommes, et des idées.

Un rêve, une passion, une histoire

Elle appartient au trois

Ou l’Égypte : fille du soleil

 Chaque matin, lorsque l’astre (le soleil) s’élève au-dessus des falaises du désert, c’est le pays qui renait. La course du soleil nous enseigne que tout mouvement se décrit entre une naissance, et une mort. Une mort apparente au demeurant, car le soleil en disparaissant sous la terre, prépare sa résurrection.

Il en est ainsi de l’histoire de l’Égypte qui à plusieurs reprises parut sombrer dans le néant pour mieux renaitre des ténèbres.

Les «autobiographies» ne retracent pas des carrières individuelles, mais plutôt un  modèle d’existence publique selon les critères de la morale Égyptienne.

Cette mentalité entraine les pharaons à manier l’histoire d’une manière qui nous déroute ; ainsi un roi peut ‘emprunter’ à l’un de ses prédécesseurs une scène qui à priori paraissait historique qui prend alors toute une valeur ; une valeur intemporelle.

Ce qui importe pour ces rois n’est pas tant le détail historique que la soumission de l’ennemi (symbole de chaos)  mais l’important était de l’ordre du cosmique. L’essentiel pour eux, en gravant une scène était de se référer à un passé glorieux.