C’est la dernière période de la préhistoire Égyptienne ; c’est la transition entre le néolithique, et la formation d’un état d’un pays de centralisation des pouvoirs. Un roi se manifeste ; ce n’est pas un chef de clan, mais un monarque ; car les représentations retrouvées se présentent en trois registres.
Le sens précis de ces enseignes signifie que le roi Scorpion marque sa souveraineté sur les provinces de la haute Égypte qui sont symbolisées par les oiseaux (des vanneaux) et par les arcs (sans doute des habitants du delta, des nomades vivant aux frontières de l’Égypte ou dans des oasis).
Figure centrale
Le roi est immense par rapport à ses serviteurs. Il y a là une mégalomanie, une volonté d’indiquer la différence de la nature entre les êtres représentés d’une part, et les humains d’autre part. La même règle est appliquée aux nobles assis devant trois registres où travaillent les multiples corps de métiers de son domaine ; contemple les gens dont il est le responsable. Il les protège de toute sa hauteur ; sa taille, sa grandeur garantissent sa capacité à diriger, à veiller sur ceux qu’il emploie.
La houe est un instrument de fondation et non une arme ; le Scorpion, et ses alliés agissent ici en créateurs de villes ou de villages dans des zones marécageuses encore inexploitées. Il indique ainsi qu’il favorise l’activité économique du pays sous son règne. Ceci est un acte de fondation
Il est coiffé de la couronne blanche, portant un pagne de cérémonie avec une queue d’animal accrochée à la ceinture qui pend derrière lui, il manie une houe des deux mains, creuse un canal ; face à lui, un peu plus haut son visage, se situent une étoile à sept branches, et un scorpion. Un porte enseigne précède le roi ; sans doute pour annoncer au pays l’œuvre inaugurée par le souverain. Un prêtre emporte dans un couffin ; la terre que pharaon à pioché.
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