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28 février 2016

Marcus Tullius Cicero : Cicéron Philosophe, homme politique, père de la patrie romaine De -106 à - 43



Il embrasse une carrière d’avocat et son éloquence est remarquable, car lors de la parution de la liste de morts de Sylla, un homme est accusé et personne   n’osa le défendre sauf un : Cicéron. De plus, il fait paraître un spadassin (tueur à gages) d’où son seul nom remplit d’effroi les romains.
Il démontre aisément l’innocence de son client ; son plaidoyer est remarquable et son courage le rend populaire. Il obtient l’appui de ses concitoyens.

Cinquante huit discours judiciaires et politiques nous sont parvenus sur une centaine qu’il prononça. Parallèlement, il entreprend de faire une carrière politique qui le conduit à être élu Consul. Il déjouera une conjuration (complot pour reverser un pouvoir établi) de Catilina, ce qui lui vaut le surnom de père de la patrie.

Toute sa vie, il entretient une abondante correspondance (plus de 800 lettres sont conservées). Il s’était retiré durant la guerre civile où il s’adonnait à la philosophie. Ses talents innés et ses connaissances poussées en rhétorique (l’art de persuader par le discours) lui permettaient d’écrire un latin incomparable. Il avait le pouvoir de convaincre ses auditeurs.

En dépit de ses succès politiques, il lui manquait l’esprit de décision impitoyable et nécessaire à Rome ; à trois reprises, il dut fait appel à tout son courage pour se dresser contre la tyrannie et son dernier effort lui couta la vie, revenant dans l’arène politique  pour soutenir Octave et Antoine.

Selon lui, la chose la plus injuste au monde consiste en une personne à tyranniser les autres. Il considérait que les  hommes devaient se traiter réciproquement avec générosité et droiture

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