Cette ville peuplée de vétérans des armées Romaines, devenaient des agriculteurs et des propriétaires de leur lot individuel. Mariana ne connut cependant jamais l’essor de sa voisine Aléria. Aléria qui servit cependant par sa position géographique, toujours de base de départ pour la romanisation du Nord de la Corse.
La mainmise romaine sur les terres les plus fertiles, par expropriation par spoliation, aussi beaucoup furent achetés ; mais au prix d’une sous-évaluation qui en outre les grands propriétaires romains sont fournis de capitaux, d’instruments agricoles, de main-d’œuvre servile, et donc économiquement favorisés, qui entraîne la paupérisation (phénomène social par lequel des groupes sociaux se trouvent plongés dans une situation d’appauvrissement de plus en plus profond) et la ruine du petit propriétaire indépendant et inorganisé, et qui reste en fin de compte, qu’à devenir à leur tour, ouvrier agricole dans le domaine de son puissant voisin. Ainsi s’accélère la prolétarisation du paysan indigène et son immigration vers la ville.
Certains préteurs (personne qui consent à un prêt ; personne donc le métier est le commerce de l’argent) avaient ici ‘comme ailleurs’ dans un territoire sous développés qu’un seul souci : mettre à profit leur court passage dans une terre inhospitalière et sauvage pour s’enrichir et que des gouverneurs utilisèrent pour bâtir des fortunes.
-100
Les richesses naturelles de la Corse passèrent dans les mains des capitalistes romains qui directement ou par personne interposée, en devinrent des propriétaires; une nouvelle classe de ollaboration assimilés à la puissance de l’occupant se forma au détriment de petits propriétaires dépouillés. Une occupation militaires maintient l’ordre et assura dans le calme, une pénétration et une exploitation systématique de toute l’île.
Ainsi comme sur le continent, durent commencer à se créer de grandes propriétés qui réduiront les habitants de l’île à fournir la main-d’œuvre ou de se contenter de petites parcelles de terrain.
Une seconde mesure fut la création d’une ville nouvelle et le développement de celles qui existaient déjà. Cette nouvelle ville se nomma Mariana, fondée par Marius. Ville situé à l’embouchure du Golo, tout prés de l’étang de Biguglia.
Le Golo petit fleuve de Corse se jetant dans la mer Tyrrhénienne
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire