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21 février 2016

Périclès s’est trompé Un procès mais un chef quand même Ou Conséquence et fin proche de Périclès - 429

Périclès fut attaqué par son ‘inertie’ de ses opérations ; alors il décida de  conduire une expédition maritime contre Épidaure (célèbre pour le sanctuaire et par les guérisons ; ville sur une île Grecque d’Argolide se situant sur la contrée montagneuse du Péloponnèse) qu’il assiégea mais sans pouvoir la prendre. Il poussa alors plus loin son expédition pour dévaster plusieurs autres cités. Quand il rentra après plus de quarante jours, Athènes était en ruine. L’Attique voulait la paix.

Périclès est tenu pour responsable. On lui retire sa charge, on lui fait un procès et on lui inflige une amende pour  mauvais emploi des fonds de l’état. On lui reprocha aussi d’avoir voulu la guerre et d’avoir favorisé la population dans la ville. Puis plus tard, les Athéniens le réélurent comprenant que ses échecs ne l’empêchait pas d’être le  meilleur chef.

Une épidémie de peste apportée par les navires de commerce venus d’orient frappe Athènes. Le tiers de la population attique succombe à l'épidémie. Les Athéniens affolés rendent responsable Périclès du malheur de l’épidémie. Celui-ci voit disparaître par la peste ses deux fils, sa sœur et de nombreux parents.
Puis Périclès meurt à son tour ; il est faible et l’agonie est lente. Pour Athènes, ce fût une perte tragique.



La guerre Péloponnèse se termina par une défaite des Athéniens. Elle aurait duré environ un quart de siècle ; jusqu’en  - 404.
 La situation aurait pu en rester là si un autre événement grave ne s’était pas produit.
Une petite tribu proche de Delphes s’empara du sanctuaire de l’oracle et le pilla ; un peuple prit prétexte de cette événement pour intervenir. Il s’agissait de montagnards vivant au nord de la Grèce appelés Macédoniens. La démocratie de Périclès laisse la place à la démagogie (attitude qui consiste à flatter les aspirations, à la facilité ou les préjugés pour accroître sa popularité pour obtenir ou conserver le pouvoir).

La peste d’Athènes
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Athènes est à l’apogée, mais la guerre menace entre Athènes et Sparte et une peste violente décime les Athéniens.
 A l’époque, la ville d’Athènes était surpeuplé ; les réfugies s’entassent dans des abris de fortunes, tentes et baraquements dressés dans les rues partout où cela est possible, des conditions sanitaire déplorables est un facteur qui permet à la peste de se développé avec une foudroyante rapidité.

Thucydide raconte

«L’arrivée des campagnards à Athènes, les réfugiés qui en sont les ‘premières’ victimes. Ils ne trouvaient pas d’habitation, ils logeaient alors dans des cabanes rendus étouffantes par la chaleur estivale. L’épidémie frappa sans aucun ordre. Les agonisants gisaient sur les cadavres, certains se roulaient à terre dans les rues pour atteindre les fontaines pour y apaiser leur soif. Les sanctuaires, dans lesquels ils campaient, étaient pleins de corps mort sur place. Les hommes saisi par la violence du mal ne savaient plus quoi devenir et ne se préoccupaient plus de respecter les lois juridiques, morales administratives, humaines ou encore religieuses. Il y a tant de morts que l’on  n’hésite pas à utiliser pour les cadavres des familles les bûchers funèbres prévus pour d’autres . Les survivants se livrent à toutes sortent d’excès et de plaisirs interdits, persuadés de la précarité de leur existence».

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