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25 février 2016

Philippe II de Macédoine. Roi Macédonien De -359 à -337 L’alpha. Ou le début de la fin

Philippe II avait l’ambition de régner sur toute la Grèce et le pillage du sanctuaire de Delphes quelques années auparavant lui offrit une occasion de se manifester. Il est féru d’art et de lettres et il est le nouvel homme fort de la Macédoine  mais qui s’entoure aussi d’une légende moins favorable.

Portait de Philippe II de Macédoine

 Il avait un œil crevé, une jambe fracassée, mais il était encore vif et intelligent.  On le dit violent, irritable et ivrogne. Les festins, les orgies et la chasse aux  bêtes sauvages ont rythmé toute sa vie. Quoiqu’il en soit, le souverain a su s’imposer auprès de ses soldats grâce à sa bravoure et auprès de sa cour grâce à son éloquence.

 Philippe II est un guerrier hors pair doublé d’un diplomate sans scrupules. Les divisions et les rivalités incessantes des cités grecques sont pour Philippe un atout sans pareil dans ses projets de conquêtes.
Pour parvenir à ses fins ; il utilise la ruse, la corruption et la désinformation. Philippe II se mariera sept fois.
Toutefois, à Athènes Démosthène haranguait le peuple et l’assemblée de ses sermons demeurés célèbres. Il ne cessait pas de mettre en garde le peuple contre les intentions de Philippe II de  Macédoine. Il s’opposa à lui en essayant de  réveiller ses concitoyens. Il présenta Philippe II comme un diable et l’ennemi mortel des Athéniens.

Philippe II exploite les mines de Thraces de Pangée qui une fois conquises lui rapportent de l’or et grâce à elles, il se donne les moyens d’entretenir une armée qui  faisait de lui le plus puissant chef militaire de son époque.

Son état était aussi riche en bois. Pella était sa capitale et il y fit sa résidence de roi. Son palais était peint et décoré par Zeuxis.



Les phalanges de Philippe II

 Il constitue une armée de métier avec de nouvelles phalanges de  formations   compactes et souples à la fois, qui avaient seize rangs de profondeur. Le premier rang abaissait leur pique long de 4,20 mètres que l’on nommait la sarisse. Les rangs suivants  gardaient leur pique en l’air au-dessus de leurs camarades, formant ainsi un hérisson où se brisaient les flèches. Il employait cette tactique pour  préparer le terrain pour la  charge de la cavalerie.


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