Philippe II avait l’ambition de régner sur toute la Grèce et le pillage du sanctuaire de Delphes quelques années auparavant lui offrit une occasion de se manifester. Il est féru d’art et de lettres et il est le nouvel homme fort de la Macédoine mais qui s’entoure aussi d’une légende moins favorable.
Portait de Philippe II de Macédoine
Philippe II est un guerrier hors pair doublé d’un diplomate sans scrupules. Les divisions et les rivalités incessantes des cités grecques sont pour Philippe un atout sans pareil dans ses projets de conquêtes.
Pour parvenir à ses fins ; il utilise la ruse, la corruption et la désinformation. Philippe II se mariera sept fois.
Toutefois, à Athènes Démosthène haranguait le peuple et l’assemblée de ses sermons demeurés célèbres. Il ne cessait pas de mettre en garde le peuple contre les intentions de Philippe II de Macédoine. Il s’opposa à lui en essayant de réveiller ses concitoyens. Il présenta Philippe II comme un diable et l’ennemi mortel des Athéniens.
Philippe II exploite les mines de Thraces de Pangée qui une fois conquises lui rapportent de l’or et grâce à elles, il se donne les moyens d’entretenir une armée qui faisait de lui le plus puissant chef militaire de son époque.
Son état était aussi riche en bois. Pella était sa capitale et il y fit sa résidence de roi. Son palais était peint et décoré par Zeuxis.
Il constitue une armée de métier avec de nouvelles phalanges de formations compactes et souples à la fois, qui avaient seize rangs de profondeur. Le premier rang abaissait leur pique long de 4,20 mètres que l’on nommait la sarisse. Les rangs suivants gardaient leur pique en l’air au-dessus de leurs camarades, formant ainsi un hérisson où se brisaient les flèches. Il employait cette tactique pour préparer le terrain pour la charge de la cavalerie.
Les phalanges de Philippe II
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire