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20 février 2016

Solon : Législateur Grec Ou la première démocratie - 640 à - 558

Toile de Merry Joseph Blondel _ Français _ Solon
 Depuis que la ville d’Athènes sillonnait les mers et avait vu, entendu toutes sortes de choses, la population Athénienne en eut assez de ce pouvoir autoritaire des lois de Dracon qui était d’une grande dureté.

Un noble du nom de Solon expérimenta une nouvelle constitution qui stipulait que toute décision concernant la vie de la cité devait être prise dorénavant par les hommes du peuple, autrement dit ; que les citoyens de la ville  qui après délibération sur la place publique d’Athènes, procéderaient à un vote et la décision retenue serait celle qui     emporterait la majorité des voix.

Par la suite, un conseil formé d’élus serait ensuite chargé de veiller à la bonne  application de cette décision. Ce type de constitution est appelé la «démocratie» mais certes tous les habitants      n’avaient pas le droit de vote,  puisqu’il fallait être un citoyen et pour être un citoyen, il fallait être de souche athénienne. 

Pouvoir, force et puissance
 L’apparente incompatibilité de la démocratie avec l’industrialisme (système  économique considérée comme le pivot de la société) naissant préoccupa les esprits supérieurs de Grèce. Tous les États Grecs à l’exception de Sparte, tombaient plus ou moins sous le pouvoir de riches marchands sans scrupules qui achetaient des partisans et plaçaient leurs fils à la tête des polis (ville) démocratiques. Le vieux Solon s’exclamait alors «le commerçant règne en maître et la mauvais maitre règne sur les meilleurs : partout, la richesse implique pouvoir, force et puissance.

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