Néron est né prés de Lyon un Ier août.
Quand Néron prend ses fonctions impériales, il s’avère inefficace et se désintéresse des affaires publiques pour se consacrer à ses passions : la course de chars, l’art dramatique, l’érotisme et la musique.
L’empire est alors essentiellement géré par Sénèque. Néron commence à gouverner dans l’année 55, ce qui ne constitue pas une tâche très lourde à Rome en temps de paix ; il se résume à nommer quelques fonctionnaires à la tête de principaux secteur administratifs et à envoyer devant les tribunaux les agitateurs éventuels. Il faut dire que l’histoire intérieure de Rome de son époque n’a jamais été perturbée, ni concurrencé par son histoire extérieure ; les grands chefs de guerre de la République avaient éliminé dans le passé, les uns après les autres, les dangers : Carthaginois, Numides, Germains, Gaulois de sorte que l’empire n’est menacé qu’en orient, ou par les Britanniques que la domination romaine n’a pas totalement pacifiés.
Un désir d’artiste qui s’était manifesté dès son enfance avec les jeux du cirque et le théâtre, comme celles que donnait Claude Ier pour plaire au peuple et celles de Caligula mais très souvent pour son plaisir personnel. Les divertissements qui plaisaient le plus au jeune Prince étaient les courses de chars et les courses de chevaux.
Ludi Juvenalesou (Jeux Juvénaux)
Néron
J’aurais voulu être un artiste !
Dans sa première jeunesse ; Sénèque son précepteur et Burrus, le préfet du prétoire qui avait la charge de le protéger, ne pouvant s’opposer au penchant artistique de Néron ; Burrus lui avait fait aménager un espace clos (au pied de la colline du Vatican), où il pouvait conduire des chars devant ses courtisans, sans que ce divertissement fut public.
Plus tard, le jeune Néron voulut se mesurer lui aussi, à des cochers et des artistes professionnels et voici que l’on invite le peuple à le voir triompher dans des courses, puis à être couronné comme comédien, poète et comme danseur.
Sénèque et Burrus se voilaient ainsi la face, car rien n’était plus bas à leurs yeux de général et de philosophe, que l’état d’histrion (acteur antique qui jouait des farces grossières, avec accompagnement de flutes). Mais ils durent s’incliner ; Néron se moquait totalement du qu’en-dira-t-on lorsque son plaisir était en jeu. Peu s’en fallut pour que le prince s’instituât gladiateur.
Ou Ludi Neronia (Jeux Nérorien)
Néron désireux d’avoir des compagnons et des rivaux de jeux dignes de lui, institua ses jeux Juvénaux auquel toute la jeunesse de Rome voulut s’inscrire, car les concours du programme étaient ouverts à tous, sans aucune distinction d’âge, de sexe, ou de rang social.
Néron en dépit de ses fantaisies et de ses extravagances, n’a été ni un homme d’État (on ne lui doit aucune réforme constitutionnelle, juridique ou sociale), ni un homme de guerre, ni un homme de culture et ni un artiste comme il cru l’être.
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