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8 mars 2016

Politique extérieur de Néron Ou un règne de paix


Sa politique ne fut pas une politique militaire d’expansion tourné vers l’extérieure. Elle se réduit essentiellement au maintien frontalier face aux Germains, aux Parthes, en Orient à peine quelques initiatives administratives locales comme celles d’accorder tel ou tel statut aux territoires conquis par ses prédécesseurs. Jamais il ne fut en aucune manière touché par le désir ni l’espoir d’accroître et d’étendre l’empire. Ses seules décisions en matière de politique étrangère, furent d’attribuer le statut de province au royaume du Pont (territoire au sud de la mer noire).

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Ce fut le désarroi de l’opinion publique romaine, confrontée à un Prince qui méprise la gloire militaire, qui préfère la cithare, la poésie qu’aux mêlées sanglantes des champs de bataille ; notamment sur les début de son règne ou des rumeurs alarmantes annonçaient que les Parthes se portaient sur les frontières orientale de l’empire. Le roi Parthes se nommait Vononès II ; il envahit l’Arménie avec son frère Vologèse qui lui dirigea les opérations militaires. Qu’allait pouvoir faire le jeune Néron alors âgé de 17 ans, lorsqu'il apprit la nouvelle à Rome plusieurs semaines après que l’Arménie eut été envahie ?

Les caresses de Poppée, les conjurés de Pison, les mystérieuses réunions  nocturnes des premiers chrétiens de Rome, la Maison Dorée constituent les principaux thèmes de son règne. Une ‘paix’ plus ou moins vacillante selon les régions maintenue par ses généraux et sur lequel pesaient, en Orient, la menace des Parthes, des Bretons (Royaume Unis) et celle des Germains

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