Conséquence et fin proche de Caligula 41

Le commandant de la garde prétorienne décida que Caligula était trop dangereux ; un groupe d’officiers l’assassina. Si Caligula reste l’image de l’orgueil, de la cruauté, de la cupidité, c’est surtout le diagnostique de la folie que lui délivre ses biographes.

Caligula s’aliène définitivement une partie du sénat, les plus influents de ses

affranchis et les centurions de la cohorte prétorienne. Plus grave encore il s’aliène la Plèbe qui ne le soutient plus.

24 janvier.

Deux chevaliers du nom de Chaéréas et de Sabinus réitèrent l’épisode des Ides de Mars. Caligula après trois ans, dix mois et huit jours de ’règne’ tombe sous les coups de poignards d’une dizaine de conjurés. Caligula meurt dans une indifférence général.

Caligula quitta précipitamment la tribune impériale à la suite de problème digestifs (la question se pose : a-t-on déjà essayé de l’empoissonner la veille ?) écoutant le conseil de «ses amis» il décide de se promener dans une galerie quand il rencontre inopinément une petite troupe d’enfants en provenance d’Asie (qui ont croisés par hasard le chemin emprunté par Caligula). Ils sont en plein préparatif du spectacle qu’ils doivent donner dans l’après-midi et Caligula s’arrête un instant pour leur parler et les encourager. Les conjurés profitent alors de ce moment pour agir rapidement.

Caligula s’écroule blessé au cou hurle de douleur, il gesticule dans tous les sens. Au cri qui redouble ; les centurions de la garde prétorienne se joignent aux deux tribuns pour achever l’odieux tyran. Caligula se débat seul au milieu des conjurés. Sa garde personnelle s’avère absente ou sinon inefficace pour arrêter le  massacre.

On dénombrera trente coups de poignard et d’épée. Son cadavre est ensuite transporté dans les jardins de Lamia pour y être brûlé. Dans les heures qui suive, la disparition de l’empereur, sa femme Caesonia est à son tour passée au fils de l’épée, sa fille âgée de quelques mois est fracassée contre un mur. Ainsi s’achève le principat de Caligula.

Caligula n’a pas d’héritier, faute de trouver un empereur, les soldats du camp de Rome proposent alors de confier le pouvoir au frère de Germanicus un certain Claude.

Caligula occupe une place dans la galerie des monstres impériaux comme ‘Néron’, Commode et Élagabal qui se sont taillés une  réputation de tyrans les plus odieux de l’empire.