Octave (Auguste) ne s’abaisse pas à prendre d’assaut le dernier abri de la reine. Cléopâtre ne se livrera que si ses enfants sont épargnés ; mais elle n’est pas en posture de formuler la moindre demande.
Des soldats romains s’introduisent dans le fortin et font prisonnière la reine. Ils l’empêchent de se plonger un poignard dans le corps.
Captive dans son palais, elle tente de se laisser mourir de faim. Cruel, Octave utilise l’arme honteuse du chantage : si elle persiste dans cette intention, il se vengera sur ses enfants, elle doit parler et lui révéler l’endroit où elle cache ses richesses.
Octave et Cléopâtre n’ont eut qu’une seule entrevue, la reine à 39 ans et n’a rien perdue de ses charmes ; elle tentera de le séduire mais Auguste restera de marbre.
Octave n’est habité que par l’ambition et ce n’est pas une femme qui le fera dévier de sa route. D’ailleurs, il fait tuer Césarion son fils.
Cléopâtre privera Octave d’un magnifique triomphe à Rome, où elle aurait surement été montrée à un peuple haineux. Après avoir pris un bain, elle écrit une lettre à Octave où elle demande de reposer auprès d’Antoine, Cléopâtre se fait apporter une corbeille de fruits qui cachait un serpent aspic que la reine saisit de ses mains.
Elle se fait mordre par le serpent au sein ; puis elle succombe avec dignité. Il est possible qu’elle ait choisi de mourir pour des raisons religieuses. Les pharaons étaient protégés par un serpent sacré qui anéantissait leurs ennemis. Le serpent créateur devient le serpent de la mort.
Auguste annexe la terre des pharaons, mais avant de quitter l’Égypte, il fait mettre à mort le fils de César et de Cléopâtre Césarion Ptolémée le quatorzième.
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