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15 mars 2016

Julien II élu empereur romain 361


Quitter la douceur de la Gaule pour aller s’éreinter dans les déserts de la Mésopotamie ? Jamais ! Et des légionnaires se rebellent ; ils traversent la ville en jurant de ne jamais se séparer de Julien… on n’avait jamais vu ça ! (peut-être était-elle la première manifestation de Paris ?) ils envahissent la résidence de Julien, ils demandent à leur vice-empereur de prendre le diadème ; et n’importe quoi fera l’affaire pourvu que l’on pose sur sa tête quelque chose qui ressemble à une couronne pour en faire un empereur à la place de l’empereur Constance II.

Le collier de l’épouse Hélène est proposé. Julien refuse. On ne touche pas aux bijoux de madame ; alors ils prennent une plaque ronde et doré qui agrémente le harnais d’un cheval : l’attirail d’un canasson ; même en or cela lui parait indigne de sa grandeur.

Alors un centurion retire son collier qui est torsadé qu’il posa sur le front de Julien. C’est fait et par ce simple geste appuyé par toute l’armée, julien devient l’empereur : il est hissé sur un bouclier de fantassin et porté par les hommes ; ainsi le nouvel empereur se présente à la foule des Parisiens. L’empereur agira de manière à leur éviter de partir en orient. Il fait de Paris sa capital à se moment là.

 Les grandes affaires de l’empereur Julien II
      Ou empereur contre empereur

 Dans l’immédiat et dans l’urgence, l’empereur se fera pousser la    barbe qu’il considère comme l’attribut  viril et indispensable à sa haute position. Constance lui n’est pas très impressionné par ces expéditions successives mais il ne décolère pas contre l’usurpateur. Ce philosophe gringalet qu’il à mené aux plus hautes fonctions n’à pas hésité à le trahir pour satisfaire quelques légionnaires !

Puis il quittera la ville pour mener sa cinquième campagne au-delà du Rhin. Il ne le sait pas ; mais il ne reverra plus jamais les bords de la Seine.
Constance II et son armée impérial marche alors contre l’armée de Julien ;  mais l’affrontement ne se fera jamais. Sur la route Constance II rend opportunément son âme.

Julien promulgue un édit de tolérance qui ne plaît pas à tout le monde. il autorise toute les religions et il annule les mesures prises par les païens, les juifs et les chrétiens.

En fait, il n’à aucune confiance dans les chrétiens et pour les  humilier, il leur interdit d’enseigner la poésie au prétexte que leur poésie chante des dieux qu’ils rejettent ; par contre, il se refuse de persécuter les adeptes du christ.
«je souhaite que les chrétiens reconnaissent eux-mêmes leur erreurs, je ne veux pas les y forcer».

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