L’exil de Sénèque 41

Dés la première année du principat de Claude en 41, Sénèque est victime des intrigues  de Messaline et frappé par le Prince, à l’automne de cette année, d’un arrêt d’exil en Corse, où il y aurait passé huit ans ; on ignore dans quelle partie de cette île le philosophe fut astreint à résidence mais les ’historiens du village’ (de nos jours) qui n’avaient aucune idée de ce que la rigueur scientifique, ont décidé qu’il a passé ces huit année dans une tour (construite par les Pisans et les Génois comme tours de guet, il y a quelques siècles seulement) généreusement baptisée ‘tour Sénèque’ qui est situé dans le cap Corse à proximité du col de Santa-Lucia !

Le jeune Néron était portait vers la poésie, il composait des vers par plaisir, sans copier quiconque. Le règne de Néron s’annonça bien.

 Puis en 49, à Rome, le décor changea : Claude vient d’épouser Agrippine l’aînée, et songe -  elle sans doute à frayer un chemin du trône de son fils, Néron. On ignore qui avait décidé de rappeler Sénèque, mais il semble certain que ce fut elle. 

Les écrits de Tacite

 Agrippine (La Jeune), après ses noces avec Claude Ier, pour ne pas se faire connaître seulement par des actions mauvaises, obtient de Sénèque soit rappelé d’exil. Puis il est fait préteur (magistrat qui rendait la justice à Rome ou qui gouvernait une province) pensant que cela serait favorablement accueilli du public, en raison de la célébrité de ses ouvrages et aussi afin que  l’enfance de Néron grandît sous l’influence d’un tel maître et qu’ils puissent tous deux recourir à ses conseils pour réaliser leur espoir de prendre le pouvoir, étant donné que Sénèque, pensait-on serait fidèle à Agrippine en souvenir du service qu’elle lui aurait rendu (le faire revenir d’exil) et hostile à Claude par ressentiment du mal que celui-ci lui avait fait.