
Peut être, l’empereur lui-même fut à l’origine du grand incendie de Rome : une folie. Mais on ne saura jamais ! Néron mourut trop tôt pour accomplir la tâche de la reconstruction de Rome, mais ses successeurs, les empereurs de la dynastie des Flaviens (Vespasien, Titus et Domitien) le feront et parachevée au deuxième siècle par Hadrien et les Antonins.
La conduite de Néron avait fini par dresser tout le monde contre lui, une révolte éclata à Rome. Effrayé l’empereur tenta de s’enfuir assisté de ces deux derniers fidèles avec son affranchi et un secrétaire, il se donna la mort pour éviter ses poursuivants. notamment Galba. il préfère avec l’aide de son secrétaire, s’enfoncer une dague dans la gorge. On rapporte que : quand l’empereur se tua il se serait écrié «Quel artiste périt en moi».
Néron avait dépassé la trentaine, s’est comporté comme un novice et avait perdu toute crédibilité en tant que chef d’État aux yeux des sénateurs et de l’opinion. Il ne s’est pas soucié de Vindex, ni de ses proches. Au moment où des opérations militaires (complot de Vindex et de Galba) débuta, il disparu dans la nuit, sa cithare à la main. L’homme fort, maintenant, c’est Galba.
Le contexte de cette époque
Néron n’était pas un fou, ni cruel. C’était certes un être fantasque, mais assez cohérent. Homosexuelle, hétérosexuelle, qui était une chose commune au sein de la société bourgeoise romaine ; Néron aima vraiment une femme : Poppée. La rigueur de Néron est la même que celle d’Auguste, celle de Tibère, à une époque où la stabilité de l’État n’était pas chose assurée, où les rancœurs liées aux guerres civiles de naguère subsistaient, où les conjurations (action d’écarter, de mener conjointement contre quelqu’un pour le nuire, le détruire) , les complots, attentats politiques, étaient fréquents et ou la clémence n’était pas une vertu politique de cette époque. Il était ‘normal’ qu’à la suite de la catastrophe réveille les rancœurs et les ambitions dans cette République romaine, où les poignards, les glaives tenaient lieu de bulletins de vote notamment depuis les Ides de Mars 44 av. J-C.
Lucain le poète détesté Néron parce que disait il «il cherchait à étouffer sa gloire et que, dans un esprit de rivalité ( Néron se disait poète, lui aussi) il interdisait la publication et la diffusion de ses œuvres.
Tous ces événements sont ce que l’on peut lire régulièrement dans nos journaux modernes et on peut dire la même chose de son comportement politique. Depuis le temps des romains et celui des temps modernes ont fait beaucoup mieux que Néron, notamment en France sous la Révolution et sous le Premier Empire, du nazisme, au Bolchevisme, dans le tiers-monde de nos jours !
Néron avait des ambitieux rivaux plus ou moins proches aux origines diverses qui s’appuyaient sur une clientèle plus ou moins influente ou puissante : il fallait éliminer pour régner, c’est pourquoi Néron s’attaqua à certains chefs de familles importantes.
Il agit rapidement, en quelques semaines, voir en quelques jours, (nous n’avons aucune précision) il exila, fit exécuter une bonne douzaine d’adversaires possibles, et d’autres suivront.
Il ne fut ni l’initiateur, ni l’artisan, ni le bénéficiaire de la politique extérieur guerrière de Rome,
Néron fut simplement le spectateur lointain plus préoccupé à la poésie, de culture, et de plaisirs que de la guerre, de conquêtes, ou de traités. Héritier d’un immense empire qui avait été doté par Auguste d’une organisation administrative et militaire hiérarchisée, il ne chercha pas à étendre ou à modifier son royaume ; il n’a joué à peu près aucun rôle à se niveau. Ce furent ses ‘Maires de Palais’ : les Burrus, les Tigellin, les légats, les généraux comme Suetonius en Bretagne, Corbulon en Parthie qui ont fait ‘l’histoire militaire des quatorze ans de règne de Néron.
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