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28 mars 2016

Portrait de Brunehaut De 547 à 613 et de Frédégonde De 545 à 597


Brunehaut avait un teint d’une blancheur admirable. Ses yeux étaient vifs,  elle animée une grâce surprenante que sa taille libre et proportionnée était parfaite. Brunehaut était une beauté et de plus elle parlait le latin.

Frédégonde l’ignoble était au contraire qu’une servante, belle assurément mais qui se hissa jusqu’à la couche de Chilpéric Ier par la ruse et l’assassinat.

Frédégonde règne sur la Neustrie, tandis que Brunehaut règne à l’est, sur l’Austrasie. Elles ont environs 20 ans  chacune et elles se vouent une haine mortelle.

                       Les rivalités de Frédégonde et de Brunehaut

 Chilpéric Ier (fils de Clotaire Ier) et son épouse du nom de Frédégonde sont en rivalités avec son frère Sigebert Ier et son épouse la noble Brunehaut. Avant d’être sa femme, Frédégonde fut la concubine de Chilpéric et Brunehaut  était  la fille d’un roi wisigoth.

Il ne nous reste qu’une vague impression de cruauté et d’horreur; laquelle des deux reines a la plus mauvaise réputation, laquelle a survécu à l’autre.

Frédégonde et Brunehaut sont les plus cruelles harpies que la marche des trônes Francs n’est jamais comptée.
Frédégonde, poussée, non par une inspiration politique, mais par l’instinct de cupidité qui lui était naturel, conseilla à son époux (Chilpéric Ier) de procéder à un recensement général de biens ; voila donc les hommes du ‘fisc’ lâchés sur tout le territoire de son royaume, le royaume de Neustrie où ils recensent. Mais les collecteurs édictent de nouvelles règles et ils inventent de nouvelles taxes sur les champs, les bois, les maisons, le bétail, les esclaves et surtout sur les terres à vigne.

Les collecteurs

 Le ‘métier de collecteur ’comporté de réels danger. A l’époque, nommer  quelqu’un  responsable de la perception des droits sur les terres fiscales était  interprété comme une condamnation à mort. Frédégonde commença alors à commander des assassinats et des rapines. Son  mari le roi Chilpéric la  laissa faire.

 Dépense de l’état mérovingien

 Les dons royaux sont très minces et les fonctionnaires ne touchent pas de Traitement, ils se payent directement sur le peuple, se comportant souvent en tyrans. L’armée ne coûte rien : les hommes mobilisés doivent supporter les frais de leur équipement et de leur entretien.



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