Il monte sur le trône à l’âge de 18 ans. Fils de Thoutmosis III, il est un athlète doté de qualité physique hors du commun. Très jeune, il supervisa les livraisons de bois au débarcadère. Le nouveau pharaon avait la connaissance de toutes les opérations guerrières.
Des agitateurs fomentent une révolte, le pharaon intervient rapidement avec brutalité.
Sportivement il était un bon rameur, excellent cavalier, amateur de chevaux il parcourait de grandes distances, à la course il se montrait le plus rapide, il était capable de tendre son arc, et de transpercer de ses flèches d’épaisses plaques de cuivre. Il répond à l’homme fort grâce à ses larges épaules, bien campé sur ses jambes, au ventre plat, tel qu’il fut représenté dans la statuaire égyptienne.
Les textes insistent sur le caractère sportif du roi pour montrer qu’il symbolise la force qui abattra l’ennemi.
Légende d’Aménophis II
Représenté sur son char, il participe en personne aux affrontements ’avant-garde. Il aurait aussi gardé seul un nombre considérable de prisonniers une nuit durant (les troupes étaient loin à l’exception de la garde du palais).
Il aurait fait brûler les captifs avant de traverser l’Oronte ; il les avait entassés en monceaux (amas,tas) qui embrasés, formèrent une lueur incroyable.
Il agissait ainsi pour effrayer ses ennemis. Lors d’un banquet, il aurait exprimé son total mépris pour ses adversaires qu’il aurait qualifié de ‘vieille femmes’.
D’après une stèle de Karnak, il aurait fracassé de sa propre massue le crâne de sept chefs Syriens : six de ces cadavres auraient été pendus aux murs d’enceinte de Thèbes et le septième emmené pour impressionner les populations Nubiennes.
Il maintien intacte l’empire de son père malgré la coalition asiatique, formée de Bédouins, de Palestiniens, de Syriens, d’Indo-iraniens qui comprennent que le pharaon est trop fort pour eux.
Plusieurs princes d’Asie se rendent humblement à la cour du monarque, portant des tributs, lui demandant de leur accorder le souffle de la vie.
Le vaillant Aménophis II au bras vigoureux avait veillé sur la sécurité de la lignée royale, protecteur de son peuple, il peut s’enorgueillir d’avoir préservé la puissance de son pays, et prolonger la tradition de son père.
Conséquence et fin proche d’Aménophis II
Sa momie est découverte intacte couverte de feuillages et de fleurs, un bouquet de mimosas avait été posé sur sa poitrine.
Sa tombe est dans la vallée des rois ; très impressionnante, le couloir d’accès s’enfonce profondément sous la terre, la première salle à deux piliers est dépourvue de tout décor, par un escalier qui descend, on aboutit dans une salle à six piliers, sur les murs se déroulent les scènes d’un livre funéraire.
Le plafond de la tombe est identifié au ciel, peint en bleu sombre, d’où se détachent des étoiles d’or à cinq branches ; le sol s’abaisse, on pénètre dans le caveau où fut découvert le sarcophage qui contenait la momie.
Son tombeau est découvert en 1898 par Victor Loret. Le corps du pharaon reposé encore sur son sarcophage, ce qui est exceptionnel
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