Fils d’Aménophis II, il vécut une période de calme, de splendeur, de paix et de diplomatie. Le temps sembla s’immobiliser. Le pays est au cœur d’un empire en équilibre. Sa momie sera retrouvée en mauvais état, mais son visage est resté et il nous renseigne ! Le raffinement, la séduction de ce temps semble être inscrit dans ses traits.
Ou l’étrange aventure du Thoutmosis IV
Il est un roi heureux et bienfaisant. Il vécut une étrange aventure.
Avant d’accéder au trône, le jeune prince prenait du plaisir à chasser dans le désert, prés du grand Sphinx de Gizeh qui était presque complètement ensablé.
A une certaine heure, le prince éprouva de la fatigue, il décida de s’assoir entre les pattes su Sphinx ; le soleil se trouva au zénith, le prince s’endormit d’un sommeil ‘sacré’ qui l’envahissait totalement.
Il fit un songe qui lui parla comme de père en fils «si tu me dégages des sables qui m’étouffent, je ferai de toi un roi ; mon visage t’appartient, je souffre, le fardeau qui pèse sur moi va me faire disparaître, sauve moi mon fils» affirme le Sphinx.
Le prince donne sa parole, il entreprend alors des travaux de déblaiement. Le Sphinx retrouvera la splendeur du passé, le Sphinx tenu sa promesse. Thoutmosis IV fut un grand pharaon.
Une stèle de 3,60 m de haut en granit de couleur rose fut placée entre les pattes du Sphinx pour commémorer le pacte passé entre dieu et le roi (la stèle est retrouvée en 1818).
Paisible règne, scellé par un mariage avec une princesse Mitannienne du nom de Moutenouia, dont six fois de suite le roi de Mitanni refusera au pharaon sa main. Sous son règne, il fut érigé le plus grand obélisque connu de 45 mètres de haut. Cet obélisque représente le parfait symbole de son temps, cohérent et stable monolithe qui perce les cieux face à la gloire de la lumière divine.
Il est les plus grands du monde et de nos jours, il est placé sur la place de Saint-Jean de Latran à Rome.
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