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17 février 2016

Thoutmosis III. Le conquérant Ou le Napoléon Égyptien



Thoutmosis III. Le conquérant
Ou le Napoléon Égyptien


Il est le fils de Thoutmosis II, il était donc resté dans l’ombre durant le règne d’Hatshepsout. Éduqué au palais, il profite de ces longues années d’attente pour se préparer à son métier de pharaon qu’il n’avait jamais désespéré d’exercer.

Officiellement pharaon depuis presque un quart de siècle, il accède au trône alors qu’il a une trentaine d’années.Thoutmosis III retrouvera intacte une cinquantaine d’années plus tard la stèle de Thoutmosis II ; quand son armée atteindra cet endroit lors du retour de conquête : où il prit du bon temps.
Thoutmosis III, une fois sur le trône, fera disparaître certains des cartouches du temple de la reine pharaon Hatshepsout sans pour autant détruire l’édifice qui glorifiait sa  mémoire.

Il fait de Karnak le plus grand chantier d’Égypte ; salle à colonnes, obélisques, statues colossales, la salle des Annales, le jardin botanique dont les scènes exposent les plantes vues durant les expéditions en Asie, la chambre des ancêtres. Il démonte les constructions des pharaons précédents, il réemploie les pierres dans ses nouveaux édifices. Le pharaon a un vizir du nom de Ouser. Pour le pharaon il n’y avait pas de difficultés qu’il ne parvint à résoudre ; il  n’était rien qu’il ne menât à bonne fin.

Doté d’une rigueur militaire, il est le roi le plus conquérant de l’histoire de l’Égypte. Il entreprend une longue guerre contre les asiatiques (dix sept années de campagne) pour une victoire qui se compose de combats, et de simples tournées d’inspections. Il forme ce que l’on appelle les ‘Annales’ ; une sorte de journal inscrit sur les murs de Karnak.

Les nombreuses expéditions du pharaon réclamèrent une armée nombreuse et disciplinée qui servait  de guerriers, mais aussi un rôle de protection pour les ouvriers se rendant aux carrières ou transportant des matériaux.
Il pratique aussi une politique de conquête et d’intervention à l’étranger , il forme une armée de métier encadrée par des officiers.

La fin de son règne est calme, les territoires soumis envoient leurs tribus à la cour du pays. Les richesses s’accumulent, le goût du luxe se répand, le prestige du roi est  considérable, si considérable que le pays est devenu la maîtresse du monde antique. La première puissance militaire que personne ne tient à affronter, la civilisation la plus rayonnante avec laquelle chacun désire entretenir de bonnes relations commerciales.

Charrerie Égyptienne


Elle jouera un rôle capital dans les conflits du nouvel  empire, les chars sont  montés par deux soldats, tirés par un attelage de deux chevaux, cette armée est divisée en plusieurs troupes de 25 chars commandés par des capitaines recevant les   ordres d’un commandant en chef. Puis il y a des chefs d’écurie, et toute une administration spécialisée veillant sur l’entretien des chevaux, et des chars.


L’infanterie Égyptienne et étrangère

La plus petite unité est une section de 50 hommes, une compagnie en comprend 200 ; chacune d’elle est pourvue d’un étendard. Le fantassin porte un pagne court, et se protège le ventre par une pièce en cuir ; on commence à utiliser des  cuirasses de cuir, et de bronze.
Les soldats étrangers qui servent dans les régiments égyptiens ont leur armement  particulier, notamment des boucliers ronds, de longues épées, et des casques.

Conséquence et fin proche de Thoutmosis III

Il associe son fils Aménophis II au trône, il le forme lui-même au pouvoir et lorsque Thoutmosis III meurt, le pays est un territoire qui s’étend de l’Euphrate au Soudan ; c’est la plus grande extension territoriale jamais atteinte par le double pays.
Le tombeau du monarque est creusé dans la vallée des rois ; un tombeau où 740 divinités sont répertoriées dans la grande salle.



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