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20 février 2016

Athènes, berceau de l’esprit moderne Ou la culture du beau dans la simplicité


Pendant des siècles, on envoyait les jeunes romains étudier à l’université  d’Athènes. Les Grecs étaient les maîtres en  philosophie, en sciences, dans les beaux arts, en médecine, en astronomie et en géographie.

La sculpture grecque était conçue pour être vue dans les lieux publics, surtout dans les temples et devait être digne des Dieux. Elle devait avoir de la noblesse, de la dignité sans être trop éloignée de la réalité quotidienne. L’art Grec n’a jamais recherché la   violence ou le grotesque ; au contraire, elle représentait les hommes dans la fleur de leur agilité, des corps musclés, des femmes savamment drapées dans de fins habits. 

 Pour les animaux, ils représentaient des chiens frémissant au moindre effluve ou au moindre bruit, des lions  bondissant sur leur proie, des chevaux galopants et élégants. Ces arts s’inspiraient de la réalité.

Les Grecs parlaient sans honte ; ils aimaient discourir et disposaient d’une langue   magnifique, subtile, expressive et souple. Quiconque avait quelque chose à dire, le     disait en vers. Aucun sujet ne rebutait les Grecs. Aussi effrayant, aussi horrible fût-il : entendre surtout le dénouement des hommes courageux qui étaient vaincus par le   destin.

Des récits comme celui d’Ulysse répondait aux auditeurs (et à leurs problèmes) et cette tradition créatrice dans le domaine de la légende et de la poésie culmine dans la seconde moitié du VIIIème siècle avant Jésus Christ.

Du beau et de la crainte

Ce qui importait le plus chez les Athéniens c’était la vérité et la beauté.
La mort en soi n’éveillait aucune crainte parmi les Grecs ; en revanche, il paniquaient devant l’idée que leur corps pût demeurer privé de sépulture


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