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25 février 2016

Conséquence et fin proche de Philippe II de Macédoine - 337

Le roi se croit investi d’une mission divine et il reste profondément convaincu d’être adulé par tous les Grecs il se sent tellement en confiance et invulnérable qu’il demande à ses gardes du corps de s’écarter du théâtre.  Dans son enthousiasme, au théâtre royal, la seule décoration sont les douze statues des Dieux Olympes qui y sont édifiées. Richement peintes, elles forment un arc de cercle autour d’une treizième figure qui n’est autre que le portrait de Philippe II.

Lors de la célébration des noces de sa fille du nom de Cléopâtre, le roi allait assister à une représentation théâtrale tout vêtu de blanc, et là, il tomba nez à nez avec un jeune noble du nom de Pausanias, qui probablement agit sous les instigations d’Olympias (femme de Philippe), et  Philippe II tombe sous les coups de couteaux. Le roi fut assassiné avant même d’avoir achevé les préparatifs de l’expédition.

Son fils Alexandre lui érigera une somptueuse tombe à Vergina et fait brûler l’assassin, sa lance et son cheval avec. Par la suite Son fils Alexandre prendra sa place et durant les quarante prochaine années tout ne sera que complot et assassina. Mais seul Alexandre dépassera en gloire celle de son père et restera dans l’histoire des hommes.

  Maquette du tombeau de Philippe II de Macédoine

Un complot pour une postérité ?

 Tout juste âgé de 20 ans, le futur Alexandre le Grand, quelques jours plus tard après la mort de sont père, désigne clairement les Perses comme commanditaires du meurtre de son père. La répression sévère dont fait preuve le fils du souverain cache-t-elle une réalité inavouable ? En d’autres termes, Alexandre a-t-il commandité la mort de son père ? Nous ne le saurons jamais.

À première vue, la mort de Philippe II relève du fait divers. Il serait l’expression d’une vengeance privée : le comportement étrange d’Olympias (sa femme) corrobore la thèse du complot et pour en revenir à l’assassin Pausanias ; les paroles du sophiste Hermocrate l’aurait encouragé à perpétrer son crime en lui disant «on peut devenir célèbre en tuant celui qui a fait de grandes choses car la postérité ne séparera pas le nom du grand homme de celui de son meurtrier».

Si Alexandre le Grand est bien le meurtrier de son père ; jamais un assassin n’aura aussi bien
honoré la mémoire d’un disparu.

Une guerre familiale et hypothèses !

Au vu de certains éléments disparates, on se risque à formuler une hypothèse. Alexandre se confie à sa mère, qui elle, aurait donné son aval à l’assassinat de son mari mais en demandant à son fils d’agir avec la plus grande sévérité à l’égard des supposés conjurés afin de dissiper d’éventuels soupçons.


Ceci expliquerait ainsi l’empressement avec lequel Alexandre accuse l’empire Perse tout en faisant égorger sur la dépouille de son père des opposants à la politique de Philippe, et Alexandre déclare que «seul le nom du roi a changé et que les affaires ne seraient pas moins bien gérées»

L’espoir d’Alexandre


Très vite l’armée grecque voua à Alexandre une admiration aussi grande que celle qu’il vouait à son père et les Grecs acceptèrent de se battre pour lui avec une confiance absolue. Avant de partie contre les Perses, il distribua tout ce qu’il possédait à ses amis qui s’en inquiétèrent et lui demandèrent «mais que te restera-t-il», Alexandre répondit «l’espoir».

Ciel et tête
                                          -335

 Alexandre le Grand se trouvait en Thrace ; il reçut une ambassade gauloise. Il invita donc ces Gaulois à déjeuner et au cours du repas, il demanda ce qu’ils craignaient le plus au monde, pensant bien que dans son immense orgueil, ils allaient dire «toi».

 Mais les Gaulois lui répondirent «nous ne craignons qu’une chose : que le ciel nous  tombe sur la tête...» cela voulait dire qu’ils ne craignaient rien ni personne et cela vexa le grand Alexandre.

Imaginons.

Si dans mille ans, d’autres historiens trouvent dans les archives de la guerre de 1914, 1918 la célèbre phrase du  lieutenant Périchard dans une tranchée en 1915 «debout les morts», ils en concluront qu’au XXème siècle, les français ne peuvent être encore que des barbares superstitieux croyant aux pouvoirs d’un mot que les soldats tués par l’ennemis peuvent ressusciter.  
                                                                                                                                                                                                Perses; Grecs et Macédoniens

Les Perses intervenaient de plus en plus dans les affaires Grecques et ils ne cessaient pas d’opprimer les cités grecques d’Asie Mineure. Ils craignaient qu’un roi énergique entreprenne une offensive d’envergure contre la Grèce.

Une invasion était une folle entreprise, car il fallait envoyer une immense armée à une distance énorme de leurs bases pour l’époque ; une distance à travers des pays inconnus pour affronter une puissance dont les ressources en hommes et en argent étaient certainement incalculables.

Parmi les sujets de l’empire Perses, de nombreux peuples n’avaient ni loyalisme, ni sympathie envers leurs maîtres  Perses ; ils n’opposaient aucune résistance à l’armée d invasion d’Alexandre le Grand.

 Alexandre et la légende du nœud Gordien
                                    
 C’est au cour de la conquête de l’Asie  Mineure que se déroula la célèbre histoire du nœud Gordien. Dans la ville de Gordion, se trouvait dans un temple dédié au culte de 

 Zeus, un vieux char royal. Une sangle attachant le joug au timon du char en faisait plusieurs fois le tour et solidement nouée. Un racle avait  prédit que celui qui dénouerait la sangle deviendrait le maître du monde. Alexandre essaya de le faire de ses doigts, mais le nœud résiste et Alexandre fit alors ce que sa mère dans un cas semblable aurait interdit de faire ; il prit l’épée et il trancha le nœud. Ce geste lourd de sens signifiait "l'épée
à la main, je conquerrai le monde et la prophétie
se réalisera" et c'est bien ce qui se passa.


Toile de gauche, toile de Jean Simon Barthélémy _ Français _ Alexandre le  _ Grand tranche le nœud Gordien 1767

  






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