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21 février 2016

Gautama. L’illuminé. Le Bienheureux. Siddhârta Ou Bouddha - 500

Gautama avait dans le faste, l’oisiveté et les plaisirs de toutes sortes. Il possédait trois palais ; un palais d’été, un d’hiver et un pour les moussons. Il ne connaissait de la vie que ce qu’il voyait depuis le balcon de ses palais.
Ses parents voulurent le tenir éloigné de tout spectacle qui aurait pu l’attrister. Le roi interdit même aux malades, aux éclopés de s’approcher de ses palais.

Un jour Gautama fit quand même atteler son char, il sortit du palais. Il croisa un bossu ; il n’en avait jamais vu, alors il demanda pourquoi il avait une bosse et on lui répondit «c’est par ce qu’il est vieux». Puis lors d’une autre sortie, il croisa un malade ; on ne lui en avait jamais parler de la maladie et au cour d’une troisième sortie, il vit un homme mort et cette fois, il ne voulut pas rentrer au palais, il rencontra un ermite et il décida lui aussi d’aller dans un endroit solitaire pour y méditer sur la souffrance du monde que lui avait révélée le spectacle de la vieillesse, de la maladie et de la mort.

Puis durant six années, Gautama vécu une vie d’ermite et de méditation, il dépassait en profondeur celles de tous les autres ermites. Il ne respirait presque plus ; ce qui lui provoquait de terribles douleurs, il se nourrissait si peu qu’il s’évanouissait de faiblesse.

Pourtant au bout de ces six ans d’ermitage, il ne trouva pas la paix intérieur, il avait tant de sujets de méditation et toutes ses interrogations restaient sans réponses. Il se remit donc à manger et à respirer normalement, il avait gagné par conséquent l’admiration des autres ermites. 

L’illumination de Gautama. Le Nirvana.
Ou la mer intérieure de l’homme.


Il était assis dans une clairière sous un figuier et c’est là qu’il eut son illumination. Il venait de comprendre ce qu’il cherchait durant toutes ces années. Ce fût comme une lumière intérieure qui soudain lui apparût. A partir de ce jour même, il partit parcourir le pays pour annoncer aux hommes sa grande découverte  intérieure.

Son illumination dissipa tous ses doutes et lui apporta la paix intérieure ; six ans de méditation pour une seule question «comment délivrer l’homme de toute souffrance et de toute douleur».

Nous devons commencer par échapper à nous même, car la douleur vient du désir, de ce que nous souhaitons posséder ; donc si tu arrives à ne plus rien désirer, tu n’éprouves plus aucune tristesse ; celui qui ne désire plus rien, ne sera jamais triste et moins nous serons exigeants, moins nous souffrirons ! Après quoi, l’homme accédera sur terre à une «mer intérieure» que rien ne viendra troubler, il parviendra à une béatitude et une paix où n’existe plus aucun désir.

Bouddha enseigna que celui qui deviendrait maître de tous ses désirs, ne reviendrait plus sur terre après sa mort, seules se réincarneront les âmes qui tiennent à la vie.
Celui qui ne tient plus à la vie ne cherchera plus après la mort à revenir dans le «cycle naissance et mort» il se fondra dans le néant où tous ses désirs et toutes ses souffrances auront disparu. Dans ce que les indiens nomment le «Nirvana».

Voici ce que fût la révélation de Bouddha sous le figuier, il voulait apprendre aux habitants de l’Inde à ne plus souffrir, et encore aujourd’hui, il y a presque autant de Bouddhistes que de chrétiens dans le monde.

Cependant, peu sont capables de vivre selon les préceptes de Bouddha et d’atteindre le calme de la «Mer Intérieure».

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