Pages

21 février 2016

Léonidas. Roi des Spartes La bataille des Thermopyles Ou les portes chaudes - 480

Les Spartes devant les  Portes Chaudes

C’est la nature du terrain qui permit là aussi de concilier les avis. Ils choisirent de se battre sur la terre aux Thermopyles qui est un étroit défilé qui sépare la  Thessalie de la Grèce centrale. Les portes chaudes à cause des nombreuses sources chaudes aux alentours ; un passage obligé vers le cœur de la Grèce .

Léonidas ordonne le repli des six mille Grecs qu’il ne veut pas envoyer inutilement à la mort et pour ne pas retarder la marche, pour arriver aux Thermopyles avant les Perses. Léonidas est seul entouré de sa garde ; l’élite des élites.

Une armée de Spartiates essaya de barrer la route de l’armée Perse au défilé des  Thermopyles. Les Perses sommèrent les Spartiates de déposer les armes «venez les chercher vous-même !» répondit  un Spartiate. Le ton des Perses se fit menaçant «nos flèches sont si nombreuses qu’elles obscurciront le soleil». Tant mieux répondit le Spartiate «comme cela nous nous battrons à l’ombre».

Le roi Sparte Léonidas avec environ 300 fantassins prennent position, et durant huit jours, ils réussissent à contenir les troupes Perses. Xerxès décide donc de faire entrer une ligne de ses  Immortels ; mais rien y fait, les Spartes  contiennent tout.

Quand un spartiate tombe le rempart d’airain se reforme aussitôt adossé aux parois abruptes des Thermopyles. Trois jours et trois nuits ils résistent bouclier contre bouclier, lance contre lance jusqu’au dernier hoplite.

Hélas, un traître se trouva parmi les Spartiates qui montra un chemin à travers la montagne ; dans l’armée Spartiate il ne reste plus que 300 guerriers environ et un  courage extraordinaire : les  hommes se battent et se battent encore mais ils furent encerclés et ils tombèrent tous ; pas un seul n’essaya de s’enfuir. Un silence sinistre de mort s’abat sur le défilé ; nul cri de victoire vient rompre ce silence ; mais dans sa rage, Xerxès fait décapiter le cadavre de Léonidas. De plus, la flotte Grecque fut aussi vaincu au détroit de l’Artémision.

Pour les spartes, (ce premier corps militaire d’élite), il n’y avait pas de destin plus  enviable qu’une mort glorieuse dans le pourpre du champ de bataille. Les éphores (magistrats puissants élus chaque année et charger de veiller à l’observation des lois) annoncent la liste des morts ; ils recommandent aux femmes de ne pas verser de larmes, de ne pas pousser de cris et de supporter leur douleur en silence.
Le lendemain, les parents des morts se montrent en public, parés, joyeux, tandis que ceux qui n’ont pas de victimes dans leur famille marchent tristes la tête baissée.


Aucun commentaire: