Il se peut que le fameux vase soit fait en métal ; en fait si la légende à existé, la légende deviendrait : Qui à bosselé le vase de Soissons ? L’histoire deviendrait ridicule.
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Clovis détruit le dernier îlot de la résistance romaine qui se trouve autour de Soissons. Il bat le romain Syagrius à Soisson. Ses guerriers francs pillent comme il en ait de la tradition ; ils s’emparent d’un vase précieux dans la chapelle, Saint Rémy qui est évêque de Reims et il demande à Clovis de lui restituer, Clovis lui promit de faire son possible, car accepter la proposition de l’évêque était faire preuve d’une grande clairvoyance politique et c’était aussi rompre avec les coutumes ancestrales.
Le butin est déposé au milieu de ses guerriers et Clovis dit «je vous prie mes braves guerriers de vouloir m’accorder le vase que voici en dehors de ma part». A ces mots, un guerrier répondit «glorieux roi, tout ce que nous voyons ici est à toi». Sauf un guerrier, qui élève la voix, emporté, brandit sa hache et vient frapper le vase, en disant «tu n’auras rien de ce qui te sera donné véritablement par le sort».
Le roi comprime l’outrage avec une patiente douceur, il garde sa blessure cachée dans son cœur.
Le guerrier qui brisa le vase, faisait plus que de braver son roi; il revendiquait le maintien de la coutume, le partage du butin. Une année plus tard, Clovis assemble ses troupes et chacun montre ses armes entretenues. Clovis fait un tour de rang, puis arrive à celui qui avait frappé le vase. Le roi lui dit «personne n’a d’arme aussi mal tenues que la tiennent, ta hache, ton épée, rien est en état».
Clovis saisi la hache et la jette à terre. Le soldat s’incline pour ramasser, alors Clovis lève ses mains en l’air et il frappe le guerrier en disant «voila ce que tu as fait au vase de Soissons».
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