
Elles ont été détruites lors des invasions barbares. L’amphithéâtre devint d’abord un cimetière, puis fut remblayé après la construction d’un mur d’enceinte par le futur roi de France Philippe Auguste ; puis l’oubli fit son œuvre.
1860
Lors d’un percement de la rue Monge, puis des travaux qui furent étendues sur un terrain proche acquis par la ‘Compagnie générale des omnibus pour y construire un dépôt ; des ouvriers tombent sur les restes des arènes de Lutèce ; mais la municipalité ne s’ inquiéta pas de cette découverte ; seul l’important était de créer une rue droite et large. Une partie fut livrée aux pioches des démolisseurs.
Lettre de Victor Hugo
Ou le passé amène l’avenir
Victor Hugo adresse une lettre au conseil municipal de la capitale. «Il n’est pas possible que Paris, la ville de l’avenir renonce à la preuve vivante qu’elle a été la ville du passé. Le passé amène l’avenir. Les arènes sont l’antique marque de la grande ville ; elles sont un monument unique. Le conseil municipal qui les détruirait se détruirait en quelque sorte lui-même.
Conservez les arènes de Lutèce ; conservez-les à tout prix, vous ferez une action utile et ce qui vaut mieux, vous donnerez un grand exemple».
Le maître avait parlé et le conseil municipal vota un crédit à l’aménagement d’un square dans les arènes qui fut ouverte au public en 1886.
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